La Russie a l'intention d'étendre sa zone économique dans l'Arctique (Gazeta)

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MOSCOU, 10 mai - RIA Novosti. La Russie pourra probablement accroître son plateau continental de 1,2 million de km2 au-delà de sa zone économique de 200 milles dans l'Arctique, ce qui accroîtra ses réserves potentielles d'hydrocarbures d'au moins 9 à 10 milliards de tonnes de combustible conventionnel.

Selon Valeri Kaminski, directeur de l'Institut national de Géologie océanique (Centre scientifique du ministère des Ressources naturelles et de l'Académie des sciences de Russie), pour y prétendre, la Russie "doit prouver scientifiquement que le plateau continental de l'Océan Glacial est le prolongement de la plate-forme continentale de Sibérie". A cette fin, une expédition scientifique arctique part aujourd'hui de Mourmansk.

En plus de la Russie, une soixantaine de pays prétendent aux richesses du plateau continental arctique. La Norvège est un des principaux concurrents de la Russie pour la "privatisation" de l'Arctique. La superficie totale du territoire litigieux dans la région du Spitzberg constitue 175 000 km2. Cependant, à la différence de la Norvège, la Russie n'a pratiquement pas encore abordé la mise en valeur du plateau continental arctique. Pour l'instant, l'unique projet envisagé concerne l'exploitation du gisement de condensat de gaz de Chtokman qui recèle les réserves confirmées de 3 700 milliards de m3 de gaz et de plus de 31 millions de tonnes de condensat de gaz.

De l'avis de Sébastien Leïbe, dirigeant du projet de la compagnie 2K Audit - Consultation, les réserves prospectées du plateau continental de l'Océan Glacial Arctique constituent un quart de toutes les réserves russes d'hydrocarbures. Mais, pour l'instant, la Russie ne pourra pas mettre en valeur à elle seule ces immenses réserves des gisements russes du plateau continental.

La compagnie chinoise CNPC peut être invitée à participer à l'exploitation des gisements du plateau continental de l'Océan Glacial Arctique. Elle effectuera des investissements, fournira les équipements nécessaires et recevra en échange sa part dé pétrole. Pour le moment, les détails sont inconnus. Une chose est certaine : la signature de l'accord sur la participation de CNPC à la mise en valeur des gisements du secteur russe du plateau continental de l'Océan Glacial Arctique est prévue pour le milieu de 2007.

Cet article est tiré de la presse et n'a rien à voir avec la rédaction de RIA Novosti.

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