Andreï Lougovoï réfute catégoriquement les accusations lancées contre lui:
"Je tiens à souligner une fois de plus:
a) Je ne suis pas coupable, bien plus, je suis victime. Moi et les membres de ma famille avons subi une attaque radioactive sur le territoire de la Grande-Bretagne. Je l'ai déjà dit et je le répète fermement et en toute conscience.
b) Je considère cette accusation comme inadéquate. Je ne comprends même pas quelles preuves et quels motifs on s'apprête à me présenter, les raisons de "mon" acte et la façon dont cela a été fait.
"Nous exposerons notre position la semaine prochaine, nous inviterons des journalistes et donnerons probablement une conférence de presse, au cours de laquelle nous ferons des déclarations concernant tous les événements qui ont eu lieu cette dernière année autour de moi et autour d'Alexandre Litvinenko. Je pourrai probablement citer certains faits qui résonneront comme une sensation pour l'opinion publique britannique".
Le ministère russe des Affaires étrangères rappelle que l'extradition des citoyens russes vers les Etats étrangers est contraire à la Constitution russe. Marina Gridneva, chef du département du Parquet général pour les contacts avec les médias, a déclaré que son service était prêt à examiner les accusations lancées contre Andreï Lougovoï, mais qu'en tant que citoyen russe il ne pourrait pas être extradé vers la Grande-Bretagne.
Né en 1965, Andreï Lougovoï termine en 1987 ses études dans une école militaire et est attaché au régiment du Kremlin de la 9e direction du KGB de l'URSS. En 1992, il est muté à la Direction principale de gardiennage. Assumant les fonctions de chef du service de sécurité de la chaîne de télévision ORT, Andreï Lougovoï est impliqué dans la fameuse affaire "Aeroflot". En juin 2001, il est accusé d'avoir organisé l'évasion de Nikolaï Glouchkov, ami de Boris Berezovski. A présent, il est fondateur du groupe de sociétés de gardiennage "Neuvième vague", et copropriétaire d'une usine de production de kvas (boisson fermentée russe).
Cet article est tiré de la presse et n'a rien à voir avec la rédaction de RIA Novosti.