"La création d'un centre spécial de coordination des activités des organes judiciaires et gouvernementaux de lutte contre le trafic d'êtres humains ainsi que des associations de défense des victimes, aurait une influence positive", lit-on dans le communiqué.
Selon les données du centre de l'Organisation internationale des migrations, près de deux millions de personnes tombent tous les ans entre les mains des trafiquants d'êtres humains dans le monde.
Chaque année en Europe centrale et orientale, selon le communiqué, près de 200.000 personnes, principalement des femmes parties à l'étranger et tombées dans des réseaux de prostitution, ne regagnent pas leur pays d'origine.
"Pour notre pays, l'enjeu est double. D'une part la Russie est devenue au cours de la dernière décennie le plus grand fournisseur d'esclaves sexuels, femmes et enfants en premier lieu, et le trafic intérieur a également pris une ampleur alarmante", concluent les auteurs du document.