"Afin que le BIDDH devienne une institution démocratique européenne réellement compétente, il faut que quelque chose change dans son activité. Elle doit avant tout remédier à sa politisation excessive", a déclaré le président de la chambre haute du parlement russe cité par le service de presse de Russie juste.
Selon lui, "l'approche politisée du BIDDH a fortement déprécié les efforts déployés par l'organisation afin de soutenir les processus démocratiques dans différents pays".
"Nous souhaiterions que le bureau constitue un centre consultatif, méthodologique et informatif, pas un tribunal suprême du processus électoral. Surtout quand le tribunal a des partis pris aussi flagrants", estime-t-il.
"Si la nouvelle direction ne vient pas à bout de ces défauts, on pourra à bon droit mettre en question la raison d'être et l'activité future de cette organisation.
Le BIDDH a renoncé à envoyer en mars 2008 ses observateurs lors de l'élection présidentielle russe, alléguant des restrictions imposées par la Commission électorale centrale. Le même scénario avait eu lieu lors des élections législatives russes du 2 décembre 2007.