Les hominidés Denissov, qui vivaient il y a 40 000 à 50 000 ans en Altaï, étaient plus évolués que leurs voisins néanderthaliens ayant vécu à peu près à la même époque, ont conclu les chercheurs de l'Institut de la cytologie et de la génétique se basant sur les résultats du séquençage partiel de l'ADN nucléaire, informe ITAR-TASS.
Des restes d'hominidés datant d'il y a 40 000 à 50 000 ans ont été découverts dans la caverne Denissov (territoire de l'Altaï) en 2010. L'étude de l'ADN effectuée par des chercheurs russes et allemands a abouti au constat que le code génétique des ces hominidés était différent à 50 % de celui de l'homme moderne. Les hommes " Denissov " n'étaient pas proches non plus des Néanderthaliens avec le groupe oriental desquels ce groupe a coexisté dans les parages de la caverne.
L'académicien Derevianko affirme dans ses ouvrages consacrés aux fouilles effectuées dans la caverne Denissov, que la nouvelle espèce qui a été découverte dans cette caverne, avait une culture de plus haut niveau et était plus évoluée que les néanderthaliens. Cette affirmation s'appuie notamment sur les parures et les outils de pierre finement travaillés et sur d'autres objets découverts dans la caverne. « Les résultats de nos recherches s'accordent bien avec ces découvertes », a indiqué le chef du laboratoire de la bio-informatique d'évolution et de la génétique théorique Dmitri Afonnikov.
L'examen de l'ADN de l'homme Denissov a abouti à la constatation de la présence de plusieurs chaînes d'ADN qui n'existent pas chez l'homme moderne, ni chez le néanderthalien. Les savants considèrent pourtant ces résultats comme préalables, puisque le génome de l'homme Denissov et du néanderthalien ne sont connus que par fragments.
