Le bon moment, c'est le sommeil dit « paradoxal », une phase du sommeil au cours de laquelle les rêves dont on se souvient se produisent et durant laquelle l'activité électrique du cerveau est proche de celle de l'éveil.
Sauf qu'en temps normal, le rêveur n'est pas « lucide » : il ne peut anticiper ce qui va se produire et surtout, n'a généralement pas conscience qu'il s'agit seulement d'un rêve et non d'une expérience réelle, informe l’AFP.
Le « rêve lucide », lui, est un état dans lequel le sujet sait qu'il est en train de rêver, et qui lui permet parfois d'influencer son rêve en prenant le contrôle sur ses actions et de modifier son issue, en mettant en fuite quelqu'un qui le traque par exemple. Ces rêves lucides semblent être le fruit du hasard, mais ils pourraient aussi résulter d'un apprentissage, notamment à travers certaines formes de méditation bouddhiste.
Des recherches menées en laboratoire ont établi un lien entre les rêves lucides et une certaine forme d'activité électrique dans le cerveau, des « ondes gamma » dans les régions frontales et temporales qui sont lisibles sur les électroencéphalogrammes (EEG). Mais la nature de ce lien restait floue jusqu'à présent.