Non aux stéroïdes

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Le Comité antidopage russe introduira dans une année les passeports obligatoires pour les sportifs où seront enregistrées les données sur le fond hormonal. Il sera pratiquement impossible de dissimuler l’utilisation des dopages.

L’examen régulier de sang et aujourd’hui obligatoire pour les sportifs. Cependant, les technologies antidopage se développent rapidement. Il existe des médicaments qu’il est impossible de découvrir d’après le sang. C’est pour cela que le module de détection des stéroïdes sera inséré dans le passeport biologique de chaque sportif participant aux grandes compétitions. Les spécialistes contrôleront le fond hormonal et toute déviation traduira l’éventuelle violation des règles d’une participation propre et honnête, dit le Vice-directeur du Centre de technologies sportives innovantes du Département de la culture physique et des sports de Moscou Igor Vykhodetz :

« Le sportif se voit prendre plus d’une fois pendant l’année des échantillons pour créer son profil hématologique. Les résultats sont enregistrés dans le programme spécial qui est analysé par les experts. Le taux moyen d’hémoglobine constituant 150 monte brusquement. Cela signifie que le sportif s’est entraîné dans les conditions inhabituelles, par exemple dans les montagnes, ou bien il a pris des préparations interdites. Cela concerne également les stéroïdes. Il existe beaucoup de sportifs au taux de testostérone élevé. Nos lutteurs sont essentiellement des ressortissants du Caucase du Nord ayant un taux élevé de testostérone ».   

Même les vitamines, l’albumine et les complexes minéraux peuvent servir de dopage. Les médecins les prescrivent individuellement pour rendre l’organisme plus fort sans nuire à la santé. Souvent la dose est dépassée ce qui est très dangereux. Parfois nous donnons du dopage « autorisé »  aux enfants, poursuit Igor Vykhodetz.

« Un enfant de 12-14 ans peut être un sportif sérieux, par exemple dans la gymnastique ou la natation. Ces jeunes sportifs prennent des préparations qui ne sont pas prohibées mais peuvent porter un préjudice irréparable à la santé ». 

Les haltérophiles, les gymnastes, les nageurs, les patineurs et les biathlonneurs sont dans le groupe de risque. Ils éprouvent des surcharges et sont contraints de recourir aux moyens artificiels en vue de rendre leur organisme plus résistant.  

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