Dakar 2014 : KAMAZ Master talonne Gerard de Rooy

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La neuvième étape du rallye raid Dakar 2014 s’est terminée sur une nouvelle victoire russe dans la catégorie camions. Après s’être échappé sur les vastes étendues du désert chilien d’Atacama, le pilote Andrey Karginov de l’écurie KAMAZ Master a réduit pratiquement des deux tiers son retard de trente minutes au classement général sur le leader néerlandais Gerard de Rooy.

Les attentes de nos coureurs se sont réalisées. Après un défilé de routes étroites, qui n’offraient pas la possibilité aux camions de manœuvrer, les pilotes de KAMAZ Master ont lancé leurs véhicules sur leur terrain de prédilection : les sables du désert. Et le résultat ne s’est pas fait attendre : l’équipage d’Andrey Karginov a de nouveau remporté l’étape. Comme l’a raconté à La Voix de la Russie l’attaché de presse de l’équipe KAMAZ Master Erik Hairullin, nos coureurs n’ont pas été avares de vitesse sur les vastes étendues désertiques.

« Sur cette étape, Andrey Karginov a réussi à reprendre dix-neuf minutes sur son rival Gerard de Rooy. L’écart diminue fortement. Les objectifs de l’équipage d’Andrey Karginov ont été remplis à 100 %. Si l’on regarde les points et les temps de passage, il a été rapide sur toute la longueur de la spéciale. Il a donné le tempo à tous les autres participants de la catégorie camions et a tenu ce rythme jusqu’à l’arrivée. »

Les coureurs russes maîtrisaient également les conditions difficiles de la spéciale. Erik Hairullin explique que la chaleur du désert, le sable perfide et les dunes mouvantes ont obligé les concurrents de KAMAZ Master à être prudents et à ralentir la cadence.

« Ce sont des segments typiques pour les coureurs de KAMAZ. Ils sont difficiles, nécessitent des moteurs puissants, des véhicules et des équipages résistants, parce qu’il faut s’investir physiquement à fond. Il fait très chaud, la course a lieu en haute altitude, à trois mille mètres et plus. Ces avantages sur des portions difficiles du rallye raid ont joué en notre faveur. »

Toutefois, les sables de l’Atacama ont aussi parfois obligé nos coureurs à ralentir la cadence. Pour Evgeny Yakovlev, le navigateur de l’équipage d’Eduard Nikolaev, qui a complété le trio de tête, le plus dur était de doubler les véhicules.

« Lors de cette étape, nous ne nous sommes arrêtés en raison de problèmes techniques que deux minutes, mais, pendant ce temps, nous avons été dépassés par trois camions. Nous avons ensuite longtemps roulé dans leur poussière, pendant 120 km. Cette poussière était assez dense. Il fallait s’approcher du concurrent et ralentir, parce que nous n’y voyions rien. De ce point de vue, lors des dépassements, s’il y avait devant nous un concurrent plus faible, il fallait se traîner derrière lui. »

La dixième étape du Dakar sera la spéciale la plus longue. Les coureurs devront parcourir 631 km pour arriver à Antofagasta, dans le nord du Chili. La grande question du jour est de savoir si Gerard de Rooy gardera la tête du classement général ou bien s’il mordra la poussière sous les roues des KAMAZ. T


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