Pour améliorer le fonctionnement de notre site, accroître la pertinence des contenus informationnels et optimiser le ciblage publicitaire, nous collectons des informations techniques anonymisées sur vous, notamment à l’aide d’outils de nos partenaires. Le processus de traitement des données personnelles est décrit en détail dans la Politique de confidentialité. Les technologies que nous mettons en œuvre pour ce faire sont décrites en détail dans la Politique d’utilisation des cookies et d’enregistrement automatique.
En cliquant sur "Accepter et fermer", vous acceptez que vos données personnelles soient utilisées dans les buts décrits ci-dessus.
Vous pourrez revenir sur votre choix et retirer votre consentement en utilisant n’importe quel autre moyen indiqué dans la Politique de confidentialité.
En plein confinement, l'accident d'un motard circulant sans casque sur une moto de cross le 18 avril 2020 à Villeneuve-la-Garenne a mis le feu aux poudres. Il a eu la jambe fracturée après avoir percuté la portière d'un véhicule de police banalisé qui se trouvait à l'arrêt à un feu rouge.
Deux semaines après l’accident entre un motard et une voiture de police à Villeneuve-la-Garenne, les premiers éléments de l’enquête infirment la thèse d’une bavure policière. Une nouvelle vidéo montre que l’individu a délibérément foncé sur le véhicule des policiers, opérant même une changement de trajectoire vers celui-ci.
La propagation des troubles dans les banlieues fait craindre le pire et certains agitent le spectre des émeutes de 2005. Pourtant, le gouvernement tente de dédramatiser la situation et joue la carte de la prudence. Le criminologue Xavier Raufer remet ces évènements à leur juste place devant les caméras de Sputnik.
Alors que les violences font rage en banlieue parisienne et dans la capitale, les policiers et les pompiers ont reçu de nouvelles consignes afin de ne pas s’exposer à des guets-apens.
Dans le cadre des violences dans les Hauts-de-Seine, la police a placé en garde à vue un livreur de cocktails Molotov. L’interpellation d’un de ses clients présumés à Gennevilliers a soulevé une nouvelle fois des interrogations sur un usage disproportionné de la violence par les forces de l’ordre, au point de faire réagir le maire de la commune.
Depuis le 18 avril, de nombreuses émeutes ont éclaté dans les banlieues françaises. Tout est parti de Villeneuve-la-Garenne, où un motard a été blessé par la police. Pourquoi une telle contagion? Quelle est la réalité du terrain? Le criminologue Xavier Raufer analyse cette situation au micro de Sputnik.
Les tensions observées dernièrement dans certains quartiers populaires en France «ne sont pas d'un niveau de gravité exceptionnel», a déclaré sur RMC et BFM TV le ministre de l’Intérieur, supposant qu’elles étaient notamment dues à «la dureté du confinement» et estimant que le recours à l’armée signifierait «courir le risque de l’embrasement».
À la question de savoir si le gouvernement estime que les tensions survenues dernièrement en banlieues sont liées au confinement et s'il craint un embrasement, la porte-parole du gouvernement a assuré qu'il n'y a «pas lieu d’avoir des inquiétudes».
Dans une vidéo partagée sur Twitter, le motard blessé samedi 18 avril à Villeneuve-la-Garenne en percutant la portière ouverte d’une voiture de police a appelé au calme et a exprimé l’espoir que «justice soit faite». Son accident avait déclenché des heurts entre jeunes et forces de l’ordre.
Pour la quatrième nuit consécutive, des incidents ont eu lieu dans plusieurs quartiers des Hauts-de-Seine. Bien qu’une école primaire ait été incendiée à Gennevilliers, les tensions ont diminué par rapport aux nuits précédentes.
Dans la nuit du 20 au 21 avril, des incidents sporadiques ont à nouveau éclaté dans plusieurs cités de la banlieue parisienne: des affrontements ont eu lieu dans plusieurs communes des Hauts-de-Seine, des poubelles ont été incendiées en Seine-Saint-Denis.
La température monte dangereusement dans les zones sensibles. L’accident de Villeneuve-la-Garenne a provoqué des violences et fait couler beaucoup d’encre. L’envie d’émeute se répand dans les quartiers, et la lassitude dans les rangs des forces de l'ordre. La policière Linda Kebbab pense que le pire est à venir. Entretien.
La blessure grave à la jambe d’un jeune à moto, fauché par la portière d’une voiture banalisée de la police, a déclenché des échauffourées dans les quartiers du 92. Interpellé en plein live par la police, le journaliste militant Taha Bouhafs dénonce la violence des fonctionnaires qui ont également menacé de «lancer une grenade».
Feux d'artifice tirés, voitures et mobilier urbain incendiés... Dans la nuit du 19 au 20 avril, des échauffourées ont à nouveau éclaté dans plusieurs villes de banlieue parisienne au lendemain de l’accident impliquant un véhicule de police et dans lequel un motard a subi une fracture ouverte de la jambe.