"Le cabinet n'a pas abandonné ses projets d'une privatisation graduelle des banques publiques", a-t-il dit.
"Nous cherchons à renforcer la concurrence dans le milieu bancaire, mais il est clair que l'État doit se retirer progressivement des capitaux des banques", a souligné le ministre.
Le secteur bancaire russe aura du mal, dans les années à venir, à maintenir son ancien taux de capitalisation.
"Depuis deux ou trois ans, notre taux de capitalisation du secteur bancaire est à son apogée", a-t-il constaté.
"Peut-être c'est parce que nous avons commencé presque à zéro, toutefois nous aurons plus de mal à répéter ces indices dans les années à venir", a estimé Alexeï Koudrine.
Si les prix mondiaux du pétrole oscillent dans la fourchette de 28 à 31 dollars le baril, la Russie parviendra à réduire sensiblement sa dette envers les pays membres du Club de Paris.
"Cela dépendra des possibilités budgétaires et de la croissance du fonds de stabilisation. Difficile de dresser des pronostics là-dessus", a avoué Alexeï Koudrine, interrogé sur les perspectives du recouvrement de la dette russe envers le Club de Paris.
Au cours des dernières négociations avec le Club de Paris, la principale variante envisagée était celle d'un remboursement graduel de la dette moyennant les liquidités, a-t-il précisé.
Le ministre a également confirmé l'intention de la Russie d'amortir avant terme sa dette envers le FMI si possible. Toutefois, il ne s'agit pas d'une priorité pour la Russie, car "nous préférons le Club de Paris", a-t-il dit.
Au 1er janvier 2004, la dette de la Russie envers le FMI s'élevait à 5 milliards de dollars, celle envers leClub de Paris à 46 milliards.