MOSCOU, 23 mai - RIA-Novosti. Le président Poutine a promis de trouver d'ici septembre une solution au problème de l'immigration. Rencontrant lundi les journalistes de la Komsomolskaïa Pravda, le président russe a dit que, pour l'instant, ni le gouvernement, ni l'administration présidentielle ne peuvent trouver de solution au problème double consistant à mettre de l'ordre dans la sphère de l'immigration clandestine et à créer les conditions favorables pour les migrants légaux. "Avec le gouvernement et l'administration présidentielle, ainsi qu'avec les députés, nous tacherons de trouver d'ici septembre une solution à ce problème", a dit Vladimir Poutine.
Selon le président, "le plus difficile, c'est l'adaptation des immigrés".
Mais ce n'est pas un problème typiquement russe, a poursuivi le président. Ses collègues européens disent que leurs immigrés "au bout de dix ans passés dans le pays n'en parlent toujours pas la langue".
"Pour ce qui est des ressortissants des pays de la CEI, ce n'est pas un problème", a noté Vladimir Poutine.
"La Russie est intéressée à l'arrivée des Russes et pas seulement des Russes, mais aussi de tous ceux qui veulent vivre en Russie selon la loi russe", a indiqué le chef de l'Etat.
Poutine estime que, pour améliorer les indices de natalité, il convient de créer les conditions appropriées et motiver la population.
"On ne saurait imposer sa volonté à quiconque dans ce domaine, l'augmentation de la natalité dépend exclusivement des hommes et des femmes. Mais il faut créer un contexte propice, trouver des motifs, il faut que la famille nombreuse soit un slogan, il faut que cela soit une affaire d'honneur", a dit le président.
Selon lui, la croissance économique et l'amélioration du niveau de vie pourraient conduire à l'augmentation de la natalité.
D'autre part, la Russie paie autant d'intérêts à titre de sa dette extérieure qu'elle ne dépense pour l'éducation, la santé publique et la culture dans leur ensemble, a précisé le président.
"On a contracté à une certaine époque des dettes, à de mauvaises conditions d'ailleurs, sans réfléchir aux conséquences", a indiqué le président. A l'heure actuelle, la dette russe se monte à 44 milliards de dollars", a-t-il ajouté.
