Le livre parle de la vie mondaine, des affres de l'inspiration, des crises de nerfs féminines, des problèmes de la vie quotidienne, amalgamés dans le monologue intérieur d'une femme de quarante ans qui cherche un équilibre, même incertain, dans le monde qui nous entoure.
"Pourquoi Christine Angot?", s'interroge l'observateur du Weekend, supplément au quotidien d'affaires Kommersant. A l'heure actuelle, la Russie traduit et fait paraître suffisamment d'oeuvres de confessions féminines provocantes: Amélie Nothomb, Catherine Millet, Virginie Despentes ... "Ensemble, ces dames, avec leurs tourments freudiens, se sont ingéniées à changer les clichés habituels", écrit le Weekend.
"On ne peut pas dire que Christine Angot a surpassé ses collègues en sincérité, estime le critique. En revanche, c'est Christine Angot qui a atteint la limite logique dans sa manière autobiographique méticuleuse. Et, chose étrange, la prose de la Française cassée, absorbée par ses émotions, s'est mise à dériver vers une "simple narration humaine".
Le livre est paru aux éditions Inostranka, créées il y a six ans avec la participation de la revue Inostrannaïa literatoura ("Litérature étrangère"), très populaire à l'époque soviétique et dans la Russie des années 1990. La revue présente à ses lecteurs, depuis 50 ans déjà, la littérature mondiale contemporaine traduite en langue russe.