Le HCR comprend la préoccupation de Moscou par la situation des russophones dans les pays de l'ex-URSS

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MOSCOU, 6 avril - RIA Novosti. Le Haut Commissaire des Nations unies pour les réfugiés, Antonio Guterres, a dit comprendre les préoccupations de Moscou au sujet de la situation des populations russophones sur le territoire des anciennes républiques soviétiques.

Il a notamment fait une telle déclaration jeudi à Moscou lors de sa rencontre avec les députés à la Douma d'Etat (Chambre basse du Parlement russe).

"Nous ne comprenons que trop les préoccupations de Moscou au sujet des Russes ethniques sur le territoire des ex-républiques soviétiques", a noté le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), tout en accordant une haute appréciation aux accords sur la citoyenneté que la Russie avaient signés avec la Biélorussie, le Kazakhstan et la Kirghizie.

"On ne peut que déplorer que lesdits accords ne s'étendent pas à tous les pays-membres de la Communauté des Etats indépendants (CEI)", a fait remarquer Antonio Guterres.

De son côté, le Konstantin Kossatchev, président du Comité pour les Affaires internationales de la Chambre basse du Parlement russe, a remercié le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés de cette attention qu'il réservait à la situation des populations russophones dans les Etats baltes.

"Nous sommes prêts à coopérer avec vous et à vous fournir toute l'information nécessaire", a indiqué Konstantin Kossatchev. Et d'ajouter que les gens qui se sont retrouvés dans une "pénible situation des non-citoyens" sollicitent aussi l'assistance des parlementaires russes.

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