La part des interrogés qui n'éprouvent aucun sentiment négatif vis-à-vis d'autres ethnies ne cesse de croître: 65% en 2002, 67% en 2004 et 75% actuellement.
Dans le même temps, 58% des interrogés insistent sur la nécessité de restreindre l'entrée en Russie pour les "représentants de certaines ethnies", alors que seulement 32% prônent l'absence de toute restriction, contre respectivement 63% et 27% en 2004.
Si le présent sondage ne mentionne pas les ethnies qui suscitent les antipathies, l'étude précédente réalisée en 2004 pointait du doigt les ressortissants des républiques caucasiennes - Arméniens, Azerbaïdjanais et Géorgiens -, suivis des Tsiganes et des ressortissants d'Asie centrale.
A en croire les résultats du sondage, le racisme reste peu répandu en Russie: seulement 7% de la population éprouvent un sentiment d'irritation ou d'antipathie vis-à-vis des ressortissants africains et, plus généralement, des personnes à la peau foncée, alors que 86% des interrogés n'éprouvent pas de sentiments de ce genre. Le sondage n'a pas révélé de clivages entre les différentes générations.
Le sondage a porté sur 1.500 personnes dans 100 localités de 44 régions russes, plus 600 interrogés supplémentaires à Moscou, la marge d'erreur statistique ne dépassant pas 3,6%.
