Au cours d'une interview accordée à la radio Echo de Moscou, M. Loukine a fait savoir qu'en fonction des informations communiquées par ses assistants, il pourrait envisager de se rendre lui-même sur le terrain.
"Les informations dont nous disposons pour l'instant sont extrêmement contradictoires", a fait remarquer le délégué russe aux droits de l'homme.
Selon lui, il est impératif de déterminer les causes des désordres et la situation sociale qui règne au sein de cette colonie pénitentiaire. "Nous avons une sérieuse raison de mener une enquête approfondie. Nous dépêchons nos représentants afin de dresser un tableau réel des événements survenus", a expliqué M. Loukine.
"Actuellement, les problèmes relatifs à des désordres se produisant sur les lieux de détention sont de plus en plus fréquents", a-t-il ajouté.
Mardi, dans la colonie pénitentiaire numéro 2 de la ville de Kirovgrad (région de Sverdlovsk), un groupe de détenus mineurs s'en est pris à des gardes avant de tenter de s'emparer de leurs armes. Deux détenus et un membre du Service fédéral d'exécution des peines ont trouvé la mort au cours des affrontements.