27% des personnes interrogées estiment que la Russie devait intervenir d'urgence pour protéger l'Ossétie du Sud agressée par la Géorgie le 8 août dernier. Cette réponse est plus populaire chez les hommes que chez les femmes (respectivement 34% et 21%). Les femmes ont plus souvent que les hommes (63% contre 53,8%) appelé les autorités russes à s'ingérer dans le conflit et à oeuvrer pour le début des négociations sans pour autant préciser quel parti prendre.
Plus de la moitié des Russes (54%) rejettent la responsabilité du conflit sur les dirigeants géorgiens. Le gouvernement américain est responsable pour 22% alors que 12% des sondés estiment que les autorités russes, géorgiennes et sud-ossètes doivent en répondre dans une mesure égale. La responsabilité du conflit en Ossétie du Sud incombe uniquement à Moscou ou à Tskhinvali pour seulement 2% des personnes interrogées.
Plus les sondés sont instruits, plus souvent ils notent l'implication des États-Unis dans le conflit - 15% des Russes ayant terminé leurs études secondaires et 25% des titulaires d'un diplôme supérieur.
Le sondage a été réalisé du 10 au 13 août dernier auprès de 1.500 habitants de 140 localités situées dans 42 régions russes. La marge d'erreur statistique ne dépasse pas 3,4%.