L’adoption d’une loi sur le passage du Nord-Est devra devenir l’objectif numéro un afin de mieux développer le potentiel de l’Arctique, a dit Artour Tchilingarov, le représentant spécial du président russe pour la coopération internationale en Arctique et en Antarctique.
A l’appui de ses prétentions à une partie du plateau continental en Arctique la Russie doit présenter aux Nations unies les preuves de ce que ladite partie du plateau est une continuation géologique du territoire russe. La Russie envisage à déposer sa demande en 2013. En attendant elle espère recueillir et analyser toutes les données confirmant ses droits sur le plateau continental en Arctique. On en a déjà les preuves scientifiques mais pour éviter des questions supplémentaires, on continue à envoyer des expéditions en Arctique, dit Artour Tchilingarov :
« La Russie continue ses observations scientifiques. Il y a actuellement 14 chercheurs qui, depuis sept mois, se trouvent dans le secteur oriental de l’océan Arctique. Il y a des expéditions dont l’objectif est de déterminer la frontière extérieure du plateau continental. On agit en conformité avec la convention sur le droit de la mer. On veut prouver aux Nations unies que la Russie est en train d’acquérir son plateau continental en Arctique ».
Quant à l’appartenance du passage du Nord-Est, nul besoin de prouver quoi que ce soit. Il passe à proximité des frontières terrestres russes et le droit de son utilisation appartient incontestablement à la Russie.
Tous les intéressés s’accordent pour dire que les pays de la région sont en mesure de surmonter tous leurs différends afin de mieux coopérer en Arctique. Il ne faut pas chercher bien loin : la Russie et la Norvège ont récemment conclu le traité de démarcation des frontières dans la mer de Barents et l’océan Arctique qui a réglé tous les différents entre les parties et a permis de se lancer dans de nouveaux projets.
