L’islam contre le cannabis socialiste

L’islam contre le cannabis socialiste
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Les socialistes sont des drôles d’animaux politiques : ils commencent par fustiger la droite pour son désir d’endormir le peuple français et son amour des riches. La campagne électorale de François Hollande contre Monsieur Sarkozy en est la preuve la plus flagrante.

Les socialistes sont des drôles d’animaux politiques : ils commencent par fustiger la droite pour son désir d’endormir le peuple français et son amour des riches. La campagne électorale de François Hollande contre Monsieur Sarkozy en est la preuve la plus flagrante. Ensuite les mêmes socialistes se mettent à se plaindre de la dureté de la vie et de l’impossibilité de résoudre tous les problèmes en un tour de passe-passe avec un gri-gri magique. Et voilà que quelques cinq mois plus tard ils abandonnent le triomphalisme au profit d’une résignation brumeuse au goût de… cannabis. Oui-oui ! Vous avez bien reçu le message. Le très brillant ministre à l’Education Nationale Vincent Peillon entend pouvoir absoudre le cannabis en lui reconnaissant pignon sur rue. Le braquage médiatique de Rachida Dati, ex-garde des Sceaux et députée européenne qui s’est emportée contre le pauvre Peillon n’y est pour rien. On comprend très bien que Madame Dati cherche à faire feu de tout bois en militant contre le gouvernement de Jean-Marc Ayrault, grand bien lui en fasse ! Mais le pauvre ministre s’est exposé tout seul. Son fervent désir d’exclure le cannabis du nombre de drogues légères le rend forcément coupable devant les gens responsables et sains d’esprit.

Au lieu de broder autour de l’irresponsabilité de la déclaration d’un haut fonctionnaire, remontons un peu en aval et essayons de prendre du recul ! A quoi cette décision est-elle due ? Mais tout bonnement à la triste conjoncture sociale de la société française. Si l’on sait de façon plus ou moins sure que les légionnaires français lorsqu’ils sont en mission de guerre ou manœuvre à l’étranger peuvent « en griller une » comme cela a été le cas au Liban il y a plus de 15 ans, cela n’a pourtant rien d’étonnant. La santé psychique d’un homme est durement éprouvée lorsqu’il est sur un champ de bataille et doit faire face à l’inévitable. Mais de là à donner feu vert à la drogue dans nos rues ne peut que témoigner d’une chose : le gouvernement ne comprend plus la vie sociétale qui semble être scindée en deux camps bien délimités, à savoir – la société française traditionnelle avec ses écoles catholiques, ses traditions et ses commérages au café du Commerce ; et d’autre part les jeunes sans foi ni loi en mal de trouver leur voie dans la vie parce qu’au chômage mais logés, nourris, blanchis aux frais de la Cinquième République.

Autrefois pour les calmer et canaliser leur énergie destructrice on aurait vite fait d’inventer une guerre coloniale pour les appeler sous les drapeaux. Cette solution a été propre à la République Weimar qui a dégénéré en nazisme. Mais depuis beaucoup d’eau a coulé sous le pont Mirabeau. Les nazis avaient les mots de propagande contagieuse mais efficace à la bouche pour soulever les masses. Un peu comme les Bolchéviks de la même époque. Les fonctionnaires d’aujourd’hui ne sauraient inventer quoi que ce soit et n’ont plus l’argent pour nourrir ses brebis. Alors ils dépénalisent le cannabis : voilà !

En fait si vous avez vécu dans les quartiers de Nanterre ou encore Saint-Denis ou Villemomble vous n’en serez guère étonnés ! Les gens ne savent plus à quel saint se vouer : ils tournent telles des bêtes en cage en rond et comprennent très bien qu’ils sont dans une voie sans issue.

Alors ils se mettent tout doucement à la drogue pour oublier. Je ne veux pas pleurer sur leur sort, car il vaut mieux partir comme moi en Russie ou au Canada au lieu de traîner sur les trottoirs avec copains et copines en se plaignant de la chienne de vie. Mais tous n’ont pas l’esprit combattif. Tous ne sont pas faits pour devenir guerriers ou fermiers. Pour ces assistés à vie Monsieur Peillon propose la drogue qui les rendrait moins agressifs et plus prévisibles.

En fait notre ministre n’a rien inventé de nouveau. La Suisse a, elle aussi, testé la formule. A Zurich il y avait une place réservée aux drogués où l’on avait droit de fumer les joins et se shooter. Il paraît que cette initiative ait pris définitivement fin il y a plus de dix ans de cela. Les Suisses ont conclu à l’inefficacité de la levée des interdits. Mais chez nos amis helvétiques ce schéma a été dicté par le souci de liberté. Et en tout cas ce n’est pas un ministre à l’éducation qui a proposé de dépénaliser les stupéfiants à Zurich. Je ne veux pas parler des Pays Bas qui ont toujours été et restent un monde à part. Mais l’autorisation du cannabis relève de la reconnaissance de sa propre impuissance face à une population non française désoeuvrée et dangereuse. Il ne faut pas blâmer Vincent Peillon, il faut plutôt le plaindre !

Ceci dit cette mesure proposée par le pauvre ministre est aussi cynique qu’inefficace. Les gens ont beau être souvent cruels et mal élevés. Ils restent tout de même des êtres spirituels et une telle approche… pragmatique écoeurera plus d’une bonne mère dans les quartiers populaires. Mais l’idée qui est à portée de la main de Vincent Peillon deviendra bientôt une évidence dans la société française : l’idée qui fait bouger les masses s’appelle l’islam. Et c’est au nom de l’islam et à l’appel à l’application de la Shahada que les jeunes canaliseront bientôt leur énergie. François Hollande n’aurait qu’à dire à ce moment-là : Inch’Allah!

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