Piratage du compte Twitter d’AP : le FBI ouvre une enquête

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Les services secrets américains ont lancé une enquête sur le piratage du compte Twitter de l’agence Associated Press. Les pirates ont posté mardi un tweet rapportant que des explosions s’étaient produites à la Maison blanche et que le président Barack Obama avait été blessé. Ce tweet a fait chuter le marché des valeurs américaines pendant quelques minutes.

Associated Press a démenti l’information sur les explosions à la Maison blanche trois minutes plus tard en déclarant que le compte avait été piraté et d’un faux tweet circulait sur Internet. Trois minutes ont pourtant suffi pour plonger le Dow Jones de plus de 130 points. Les titres ont été massivement mis en vente par les logiciels boursiers en diminuant la capitalisation du marché de presque 200 milliards de dollars. Après que le porte-parole du président Obama, Jay Carney, ait déclaré que le président était sain et sauf, la situation s’est stabilisée. Les autorités de régulation du marché des valeurs américaines ont promis d’enquêter sur ce qui s’est passé. Quant aux pirates, les services secrets américains mènent déjà l’enquête.

L’attaque a été revendiquée parla Syrian Electronic Army (Armée électronique syrienne, SEA). Mais il n’y a pas assez de preuves pour affirmer que le piratage est le fait des Syriens, dit Andreï Mikhaïluk chargé des projets Internet du groupe GURU.

« L’appartenance ethnique des associations de pirates est de plus en plus floue depuis un certain temps et n’a plus l’’importance qu’elle avait dans le passé. Parce qu’il est quasiment impossible de vérifier techniquement que le pirate se trouve en Syrie, qu’il est devant l’ordinateur et que c’est là-bas qu’il se connecte à Internet. Il peut s’agir de Syriens, mais aussi de leurs partisans, qui peuvent se trouver dans n’importe quel pays du monde. Des pirates ne manquent pas ».

La SEA avait revendiqué deux autres attaques, celle contre le compte Twitter de la BBC et celle contre la FIFA. Le contenu des tweets postés par la SEA varie : des posts inoffensifs à la critique des autorités américaines. Quant aux revendications politiques, elles sont assez floues. Les pirates de la SEA ont revendiqué les tweets de soutien au président syrien Bachar al-Assad. Cependant, le message posté sur le site piraté de la ville russe de Vladivostok appelait à ne pas soutenir le régime dans ce pays.

Du reste les experts sont convaincus que la SEA ne tire

pour le moment aucun bénéfice des attaques réalisées. Mais il s’agit peut-être d’un galop d’essai ? T

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