Moscou a accueilli le ballet du Grand Opéra

Moscou a accueilli le ballet du Grand Opéra
S'abonner

VDLR. La nouvelle saison du théâtre culte russe le théâtre Bolchoï s‘est commencée par la tournée du ballet de l’Opéra National de Paris qui a présenté sur cette scène historique le ballet Paquita mis en scène par le chorégraphe français Pierre Lacotte.

VDLR. Il y a 55 ans, en 1958, le ballet de l‘Opéra National de Paris se produisait pour la première fois sur la scène du Bolchoi et depuis l ‘accueil de cette troupe est à chaque fois un événement remarquable dans la vie culturelle de notre pays.

Le ballet Pachita, créé à Paris en 1846, a connu à l ‘époque un immense succès en France et puis en Russie en ne quittant les affishes jusqu ‘aux événéments de la révolution bolchevique. Monté en 1882 par le chorégraphe français Marius Petipa à Saint-Pétersbourg, Paquita revient en Russie après plusieurs décennies d'oubli grâce à un autre Français Pierre Lacotte qui a choisi de le remettre en scène en 2001 avec l’Opéra de Paris.

VDLR." Nous sommes les seuls actuellement à pouvoir présenter ce ballet dans son intégralité", a déclaré Brigitte Lefèvre, directrice de la danse de l'Opéra de Paris, lors d'une conférence de presse avant la répétition générale.

Brigitte Lefèvre. On a choisi Paquita pour cette tournée d'abord parce que c'est un très joli ballet. C'est un ballet qui permet de voir que nous avons la même langue à l'Opéra de Paris et au Ballet du Bolchoi et c'est la grammaire et le vocabulaire de la danse classique. C'est un ballet qu'on connaît au monde entier dans les extraits et c'est le fameux Grand Pas qui est tout à la fin. Mais c'est un ballet à plusieurs actes et j'ai demandé à Pierre Lacotte, le chorégraphe, de pouvoir le remonter dans son intégralité et je crois que nous sommes les seuls actuellement à pouvoir le presenter dans son intégralité. Evidemment ce n'est pas tel que cela était présenté la première fois. Les costumes et des decors ne sont pas les mêmes et c ‘est comme parfum de ce qui a été présenté à l'époque.

VDLR. Ainsi Pierre Lacotte, surnommé archéologue de la danse pour sa passion envers des ballets oubliés retrouve le Bolchoï où il avait amené le ballet La fille du Pharaon en 2000. Pour lui recréer les moindres détails de Paquita dans sa version originale est devenue une affaire d ‘honneur – difficile et passionnante à la fois.

Pierre Lacotte : Je voudrais transmettre la joie de vivre, l‘interpètation des personnages qui ont beaucoup à jouer en pantomime et redonner au monde de la danse internationale le parfum de l’époque dont on a tellement été empreigné pendant le 19 siècle. Tous ces ballets classiques, ces grands ballets ont été remontés dans le monde entier et il ne faut pas les oublier.

VDLR. Mathias Heymann, qui interprète le rôle principal dans le ballet a dit que pour lui danser sur la scène de Bolchoï est « à la fois stressant, mais aussi très exaltant. »

Mathias Heymann. C‘est très impressionnant pour le danseur à cause de l‘énergie qui est presante à ce thêatre. On a envie d’être à la hauteur. J‘ai beaucoup de plaisir et encore de grand partage avec Pierre Lacotte et toute l‘équipe. Donc je suis très heureux d‘être ici aujourd‘hui.

VDLR. A son tour, les artistes du théâtre Bolchoï sont attendus cet hiver à Paris avec le ballet « Les illusions perdus» créé à Moscou en 2011 par Alexeï Ratmanski d ‘après l‘oeuvre d ‘Honoré de Balzac. Et là on pourrait voir une fois de plus comment nos cultures se croisent.

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала