15 médailles pour la France, c’est possible (officiel français)

15 médailles pour la France, c’est possible (officiel français)
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A quelques mois des Jeux olympiques d’hiver de Sotchi, les préparatifs s’accélèrent. La délégation française a désigné son porte-drapeau, le maître du combiné nordique Jason Lamy-Chappuis, et a déjà fait des prévisions de médailles pour ces prochains JO.

Selon le directeur technique national de la fédération française de ski, Fabien Saguez, la France va viser 15 médailles. Luc Tardif chef de mission de la délégation française à Sotchi a confié ses impressions sur les préparatifs des JO, évoqué les espoirs de la France et commenté le choix du porte-drapeau français :

La Voix de la Russie. Il ne reste maintenant plus que quelques mois avant les jeux olympiques de Sotchi 2014, quelles sont les principales préoccupations de la délégation française?

Luc Tardif. « Nous avons fait une dernière mission de reconnaissance fin septembre pour visualiser et organiser surtout les hébergements dans les trois sites olympiques. C’est à dire les hébergements des athlètes, regarder comment on positionne les médecins et les kinés. On a réfléchi sur la vie de nos athlètes dans le village olympique pendant cette période olympique, donc ça c’est fait. Ce que je peux dire c’est que trois sites, ce qui concerne le parc olympique et le village olympique, tout est déjà prêt, il reste quelques petites finitions et puis on a pu constater la qualité de l’hébergement dont vont jouir les athlètes. On est à 500 mètres des lieux de compétition, c’est vraiment inédit, d’habitude on a toujours un peu de transport. En se qui concerne la montagne, « Rosa Khutor » même chose: tous les logements étaient complètement terminés. Les lieux de compétition sont terminés, parce qu’il y a déjà eu des compétitions test. Moi je ne suis pas inquiet. Maintenant il nous reste à organiser la logistique, on a prévu différents vols, la plupart du temps directs, il y a aussi l’acheminement du matériel, comme par exemple le matériel de ski, c’est 8 tonnes de matériel. Il faut l’acheminer, se mettre d’accord avec le comité d’organisation pour les droits de douane et l’acheminement. Pour la partie administrative, c’est fait, maintenant on est dans une période de préparation, c’est aux athlètes de jouer. Pour certains il reste, en ce qui concerne le bobsleigh et le curling, une qualification à assurer et pour les autres il faut essayer de faire en sorte à travers les diverses compétitions, coupe de monde, championnat de France… d’arriver au début février dans les meilleures conditions. Puis en même temps il y a toujours la nécessité d’éviter les blessures, c’est toujours une hantise pour une délégation comme la notre. »

LVdlR. Par rapport à cette installation, ces jeux olympiques en Russie, comme c’est quelque chose d’inédit, est ce que la partie russe a pris conseil notamment auprès de la France pour organiser ces jeux ?

Luc Tardif. « Premièrement, par exemple à « Rosa Khutor » la gestion des équipements est faite par la compagnie des Alpes, donc il y a une compagnie française, qui est présente et qui gère les installations depuis deux ans, ils sont de Chamonix. Et que ça soit des Français ou des Suisses on a vu que par rapport aux remontées mécaniques, on a beaucoup fait appel à eux pour premièrement la conception des pistes et surtout les installations mécaniques, pour faire en sorte que ça soit optimal. En ce qui concerne les installations olympiques, comme les patinoires et tout ce qui concerne la glace, il y a vraiment une culture derrière, les installations sont vraiment impeccables, on voit qu’il y a du savoir faire. Puis tout ce qui concerne le biathlon ou le ski de fond, ils n’ont pas fait appel à de l’expérience extérieure. C’est surtout pour le ski, où il y a un petit manque d’expérience qu’ils ont fait appel à beaucoup d’étrangers et je pense que c’est sage. »

LVdlR. Pour revenir à la France, elle vise 15 médailles pendant les JO, est ce que c’est un objectif ambitieux ?

Luc Tardif. « Il y avait 11 médailles à Vancouver et l’objectif du comité olympique est de faire mieux qu’à Vancouver. Il est vrai que lorsque l’on regarde la délégation française, les possibilités de médaille, on remarque que l’on a une équipe jeune, mais on a plus de 50 % de cette équipe qui était à Vancouver, ça veut dire que l’on a une équipe jeune, mais qui a de l’expérience et compte tenu des résultats du ski l’année dernière toutes compétitions confondues, j’aime qu’il y a ce volontarisme et que l’on annonce la couleur. Il y a une ambition, c’est de ramener 15 médailles. Par contre on sait que c’est une compétition d’un jour, il y a souvent des surprises, il n’y a rien d’établi. Mais ce sont des ambitions qui sont tout à fait réalisables. »

LVdlR. C’est Jason Lamy-Chappuis qui a été choisi comme porte-drapeau, comment a été fait ce choix ?

Luc Tardif. « Il y a eu une première présélection d’une dizaine d’athlètes, avec bien entendu l’état d’esprit, le palmarès et la possibilité de communiquer, parce que l’on a vu avec l’expérience de Londres, Laura Flessel a un peu transformé le rôle de porte-drapeau. En fait elle a transformé ce poste en une sorte de capitaine de l’équipe de France. On la voyait se rendre sur les différents sites après ses compétitions etc. Donc on souhaite se diriger un peu vers ça. Nous avons procédé à une liste d’une dizaine, ensuite à une short liste de 3 et finalement il n’y a pas eu beaucoup de discussions en ce qui concerne le choix de Jason Lamy-Chappuis. » T

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