La radio Govorit Moskva précise que cette décision a été prise par l'ambassade de Lettonie après des consultations avec le ministère des Affaires étrangères.
Selon les organisateurs, l'exposition a été annulée par les autorités lettonnes parce que ce focus "sur les enfants esclaves, devenus par la suite des "non-citoyens", nuit à l'image du pays durant sa présidence à l'UE".
Dmitri Stratievski, politologue, historien et membre de l'association Contacts qui collabore avec l'organisateur de l'exposition, la fondation Mémoire historique, a immédiatement réagi à cette annonce.
"Je connais les œuvres et c'est pourquoi la décision d'annuler l'événement m'a rendu perplexe. Elles ne représentent aucun risque pour la souveraineté de quelque pays européen que ce soit. L'exposition présente des œuvres documentaires, par conséquent je ne vois aucun préjudice pour la sécurité nationale ni aucune menace politique", a-t-il déclaré.
Le camp de concentration de Salaspils (Kurtenhof) a été créé pendant la Seconde Guerre mondiale sur le territoire letton occupé par l'Allemagne nazie. Les premiers prisonniers qui y étaient détenus étaient des juifs d'Autriche, de Tchécoslovaquie et d'Allemagne. En septembre 1942, la majeure partie des détenus étaient des Lettons et des Russes.