Au nom des milieux d'affaires japonais, Norio Sasaki, vice-président de la fédération des organisations économiques du Japon (Nippon Keidanren) a déclaré que les sondages annuels auprès des sociétés japonaises travaillant en Russie montraient que l'intérêt pour l'Extrême-Orient ne cessait de croître: 58% des entreprises qualifient ainsi la région de "prometteuse". Selon Nippon Keidanren, depuis un an l'Extrême-Orient représente 91% des investissements japonais directs, soit environ 10 milliards de dollars. 140 entreprises japonaises travaillent déjà dans la région et compte tenu de l'importance de cette zone, un département pour l'Extrême-Orient a été créé auprès du conseil économique russo-japonais.
De plus, les parties russe et japonaise échangent régulièrement leurs visions sur les plans de développement de la région.
"L'intérêt des entreprises japonaises coïncide avec celui du gouvernement russe, pour qui le développement de l'Extrême-Orient est une priorité. Et je suis convaincu que cette attention portée à l'Extrême-Orient va encore se développer. Dans ce sens, on voudrait examiner plus avant les possibilités de coopération russo-japonaise, dont l'Extrême-Orient est devenu la porte d'entrée", note Norio Sasaki.
"La volonté des entreprises japonaises d'investir sur le marché russe est bien là. Mais les investissements russes au Japon ne sont pas encore très élevés. Notre pays, avec le premier ministre Shinzo Abe, salue chaleureusement les investisseurs russes. C'est bénéfique pour plusieurs raisons, y compris parce que le Japon dispose de l'une des meilleures protections de la propriété intellectuelle et qu'il est donc avantageux d'y développer des travaux de recherche et développement. Avec la Russie, le Japon pourrait devenir un hub d'innovations en Asie-Pacifique", conclut Norio Sasaki.