Aucune explication n'a été donnée mais les médias américains, se référant à leurs sources, indiquent que la Maison blanche craint d'être espionnée par les nouveaux propriétaires de l'hôtel — acquis l'an dernier par une compagnie chinoise. La chancelière allemande Angela Merkel chercherait également un autre hôtel pour les rendez-vous de septembre. Vladimir Poutine, par contre, devrait très certainement s'arrêter dans cet hôtel.
L'hôtel propose environ 1 200 chambres. Deux à trois étages étaient réservés spécialement à la délégation du président américain à l'occasion des ouvertures de sessions de l'Assemblée générale de l'Onu. Mais pour la 70e session, prévue fin septembre, Barack Obama compte s'installer au Palace Hotel sur Madison avenue. L'administration américaine ne semble pas troublée par le fait que cet hôtel ait aussi été acheté récemment par des étrangers — la compagnie sud-coréenne Lotte Group. Toutefois, Séoul et Washington ont des relations d'alliés.
Les autorités chinoises démentent toutes ces accusations. Quand au refus de Barack Obama de s'arrêter au Waldorf Astoria, les médias chinois constatent que "les États-Unis espionnent eux-mêmes les politiciens et les diplomates d'autres pays, y compris leurs alliés les plus proches. L'espionnage de masse des renseignements américains a été révélé par l'ex-agent de la NSA Edward Snowden, qui a obtenu un asile en Russie".
Vladimir Poutine devrait s'arrêter, comme avant, au Waldorf Astoria lors de son prochain séjour à New York. Deux sources proches du Kremlin ont confirmé cette information.
La majeure partie des dirigeants mondiaux devrait être présente cette année à l'ouverture de la session de l'Assemblée générale. De plus, il a déjà été annoncé que pour la première fois depuis 20 ans le pape serait présent à New York.