Les ministres de l'Éducation de ces pays ont signé hier à Moscou un mémorandum sur la création du Réseau universitaire des Brics — pendant du projet européen Erasmus — dans le cadre duquel les étudiants d'un pays pourront partir faire leurs études dans un autre État-membre. Toutefois, les experts soulignent qu'en réalité les pays des Brics n'ont pas beaucoup de choses en commun et suggèrent de développer la coopération avec l'espace éducatif de l'UE.
Son adjoint Alexandre Klimov a expliqué que son ministère étudiait la possibilité d'intégrer le programme gouvernemental Éducation globale au Réseau universitaire. Selon les termes de ce programme, l'État prend en charge l'enseignement et les frais ménagers de 750 Russes admis dans une université étrangère faisant partie du top-100 des établissements mondiaux.
L'expert est donc mitigé quant à la création d'un espace éducatif dans le cadre des Brics. "Certes, nous avons des liens avec la Chine, qui devient de plus en plus attractive pour des stages et des travaux de recherche. Mais le Brésil et l'Afrique du Sud sont trop éloignés de nous. Nous avons déjà des relations avec l'UE, avec le processus de Bologne, alors qu'ici nous commençons à partir de zéro et on ignore ce qu'on en obtiendra", conclut l'expert.