Le dirigeant américain a noté que ces "pays-satellites" s'éloignaient toutefois de la sphère d'influence russe. Il a souligné également que les États-Unis étaient "la plus grande puissance mondiale" et qu'à ce titre on se tournait vers elle pour régler les problèmes internationaux, pas vers la Russie ou la Chine.
"Je vous ai déjà dit que toutes les discussions sur le déclin de l'économie américaine relevaient de la fiction politique. Ce qui est vrai, et c'est la raison pour laquelle de nombreux Américains sont anxieux, c'est que l'économie a changé de manière profonde. Certains disent également que nos ennemis deviennent plus forts et que l'Amérique s'affaiblit. Je vais vous dire: les États-Unis sont le pays le plus puissant de la planète. Point. Et nous ne sommes pas près de perdre ce statut.
Nous dépensons, pour nos forces armées, plus que la somme des huit pays classés derrière nous au niveau mondial. Nos troupes sont les meilleures forces armées de l'histoire. Aucun État ne va nous attaquer directement, nous ou nos alliés, car chacun sait que cela mènera à sa perte.
En tant qu'homme qui commence sa journée avec des informations succinctes des services de renseignement, je sais que l'époque actuelle est dangereuse. Mais ce n'est pas à cause de l'apparition d'une superpuissance à l'horizon, et certainement pas à cause de l'affaiblissement de l'Amérique. Aujourd'hui, nous ne sommes plus menacés par des "empires du Mal" mais par des États en déroute.
Malgré le recul significatif de l'économie russe, la Russie dépense une immense quantité de ressources pour le soutien de l'Ukraine et de la Syrie — des pays-satellites qui quittent pourtant, sous nos yeux, sa sphère d'influence.
Le système international que nous avons créé après la Seconde Guerre mondiale arrive difficilement à s'adapter aux nouvelles réalités. Et nous devons aider à transformer ce système. Nous devons établir des priorités."
Discours diffusé le 13 janvier 2016
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