On pourrait penser que cette nutrition saine est inspirée de celle des sportifs: il n'en est rien. Les champions ont une alimentation bien différente, que décrypte ici la diététicienne Gabriel Maston.
Mythe n°1: tous les athlètes surveillent les calories
Il est recommandé pour un homme ordinaire de consommer environ 2 500 calories par jour et
2 000 calories pour une femme. Mais ce serait trop insuffisant pour un professionnel participant à des compétitions.
En règle générale, le menu d'un sportif est deux fois plus riche par rapport à celui d'un individu normal.
Néanmoins, selon la diététicienne, il est vrai que les athlètes mangent moins en compétition que pendant la période d'entraînement la plus intense.
Mythe n°2: fast-food et sport sont incompatibles
McDonalds est l'un des sponsors des JO. Cette chaîne de restauration rapide a un établissement dans le Village olympique et tous les sportifs peuvent y manger gratuitement.
"On peut y voir des sportifs du monde entier consommer un menu gratuit à quatre heures du matin. Un athlète peut facilement manger 27 cheeseburgers, 40 nuggets, 12 glaces et boire un coca light", déclare la nageuse australienne Melanie Schlanger.
Mythe n°3: sportif = ascète
La cantine olympique, qui s'étend sur une superficie équivalente à deux terrains de football, propose toutes les cuisines nationales, y compris italienne, mexicaine, japonaise et chinoise. Il y a également des plats répondant aux besoins de chacun, notamment des personnes ayant des restrictions religieuses ou éthiques en termes de nutrition.
Mythe n°4: les sportifs savent eux-mêmes quoi manger
Mais tout le monde ne peut pas se permettre de participer au sabbat à la cantine. Dans les disciplines divisées en catégories de poids, chaque kilogramme compte. Une équipe de diététiciens travaille au Village olympique et les experts accompagnent même parfois les athlètes au déjeuner pour suggérer une certaine nourriture et s'assurer que l'athlète ne se permettra pas d'excès.
Mythe n°5: aucun complément alimentaire
Les compléments alimentaires et les produits de croissance autorisés capables d'améliorer les performances des sportifs sont salués par les diététiciens. Par exemple: les barres énergétiques.