Elle réagissait aux démarches entreprises en Ukraine, notamment sur le plan législatif, pour l'ukrainisation forcée et l'élargissement de l'interdiction de l'usage d'autres langues.
La porte-parole a rappelé également le projet de loi sur la langue nationale soumis plus tôt au parlement, qui implique un usage obligatoire de l'ukrainien dans toutes les sphères de la vie quotidienne.
« L'approbation de tels documents signifie la légalisation factuelle de l'ukrainisation forcée du pays, une lutte légalisée non seulement contre la langue et la culture russe mais également contre les langues d'autres groupes ethniques qui vivent en Ukraine. Cette "œuvre législative" n'est rien d'autre qu'un instrument de restriction des droits de l'homme et de lutte contre la dissidence. »
La diplomate russe a noté que les autorités de Kiev promouvaient une ligne d'abandon total du russe et d'ukrainisation forcée sous la pression des idées nationalistes des groupes radicaux que Kiev a encouragés par le passé mais qu'elle ne peut plus contrôler. Elle est aujourd'hui incapable de « faire revenir le génie dans la lampe » selon la porte-parole.
Maria Zakharova a également averti que « ces tentatives de s'en prendre à la langue pour flirter avec les radicaux pourraient coûter cher à Kiev. »
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