Comme l'explique l'un des auteurs de l'étude, Nick Obradovich, cité par le site EurekaAlert, c'est la canicule anomale enregistrée en octobre 2015 à San Diego qui a poussé les chercheurs à se pencher sur ce problème.
Effectivement, le scientifique avait alors remarqué, comme d'ailleurs beaucoup d'habitants de la ville, qu'il souffrait d'un manque de sommeil persistant durant la nuit. Ainsi, les chercheurs se sont fixé pour but de déterminer s'il existait un lien quelconque entre la qualité de notre sommeil et la hausse de la température ambiante au cours de la nuit.
Au terme de leur recherche, les scientifiques ont réussi à démontrer que pour toute élévation de 1ºC de la température ambiante, au moins trois personnes sur cent souffraient d'un manque de sommeil persistant, notamment en été. En outre, les chercheurs ont tiré la conclusion que les personnes démunies et les retraités âgés de plus de 65 ans perdaient le plus souvent leur sommeil en raison d'anomalies thermiques.
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