Des observateurs internationaux interdits d'accès à la présidentielle russe de 2018?

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La commission temporaire du Conseil de la Fédération pour la protection de la souveraineté et la prévention de l'ingérence dans les affaires intérieures de la Russie pourrait interdire aux missions d'observation des pays qui n'admettent pas d'observateurs russes à leurs élections d'assister à la présidentielle russe.

Comme l'a déclaré Andreï Klimov, chef de la commission et vice-président de la commission du Conseil de la Fédération pour les affaires internationales, les sénateurs comptent rédiger les amendements appropriés d'ici le début de la campagne présidentielle de 2018. La présidente de la Commission centrale électorale (CEC) Ella Pamfilova a déclaré qu'elle ne se souvenait d'aucun cas où des observateurs russes se seraient vu interdire d'assister à des élections, et espère qu'il ne «sera pas nécessaire de prendre des mesures symétriques». Selon le quotidien Izvestia.

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«L'affaire des diplomates aux USA n'entre pas dans ce cadre car ils ne font pas partie de la catégorie des observateurs. J'espère qu'à terme cela n'arrivera pas et que nous ne devrons pas réagir réciproquement», a déclaré la président de la CEC.

Une source de la commission a noté que les USA, l'Ukraine, le Royaume-Uni, la Géorgie, l'Estonie, la Lituanie et la France n'avaient pas invité de délégation russe à leurs élections.

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Vassili Likhatchev, membre de la CEC, a expliqué que pendant la préparation des élections et de l'accréditation des observateurs internationaux, la CEC tiendra compte des caractéristiques politiques de tous les observateurs proposés par le Parlement européen, le Bureau des institutions démocratiques et des droits de l'homme (BIDDH) de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) et d'autres missions d'observation.

«Nous créerons un barrage à toute tentative d'ingérence dans les affaires intérieures de la Russie. Si nous découvrons que le passé politique de certains individus ne correspond pas à nos critères, nous ne lui délivrerons pas d'accréditation», a déclaré Vassili Likhatchev.

Et d'ajouter qu'avant de prendre des décisions sévères il fallait «étudier la question sous tous les angles».

Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur de l'article repris d'un média russe et traduit dans son intégralité en français.

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