À en croire le journal, un tel scénario se révèlerait possible dans le cas où son représentant permanent actuel, Aleksandr Glouchko, quitterait son poste. Une telle décision de la part de Moscou, poursuit la source, tient pour beaucoup au fait que l'Alliance transatlantique ne serait pas prête à établir un dialogue constructif avec Moscou et que chaque discussion à ce sujet se transformerait en accusations à l'encontre de la Russie.
«On examine actuellement la possibilité de laisser à Bruxelles un chargé d'affaires après qu'Aleksandr Glouchko sera revenu à Moscou», a indiqué la source.
«Il est complètement déplacé d'espérer dans une telle situation un dialogue constructif, surtout quand vos partenaires ne font que vous accuser», a relevé la source.
Au demeurant, de telles mesures ne seraient justifiées que dans le cas où l'Alliance continuerait à refuser toute coopération bilatérale avec Moscou, a indiqué au journal le premier vice-président du comité du Conseil de la Fédération pour les affaires étrangères, Vladimir Djabarov.