Les médias ne cessent de remettre en question le style de la First Lady américaine. Bras nus et ceinture, potager de la Maison Blanche et parents dans la résidence: Melania Trump emprunte des traits de l'image de Michelle Obama, affirme la journaliste d'Associated Press, Darlene Superville.
Non seulement Melania a gardé le potager, qui était un projet de Michelle, mais selon la journaliste, la Première dame emprunte certains des styles de sa prédécesseure.
«Mme Trump n'a presque jamais porté d'articles sans manche ou de ceintures pendant la campagne présidentielle, mais elle les porte beaucoup ces derniers temps. Mme Obama a popularisé ces deux looks», suggère l'article de Mme Superville, rappelant le voyage du couple Trump en Arabie saoudite où la Première dame arborait une robe noire avec une large ceinture dorée.
Les liens familiaux ont aussi été dans le collimateur de la journaliste: les parents de la Première dame — Viktor et Amalija Knavs — ont passé un week-end à la Maison Blanche après le déménagement de leur fille en juin. La mère de Mme Obama, Marian Robinson, a vécu à la Maison Blanche pendant huit années pour aider ses petites-filles, compare la journaliste.
«Peut-être qu'elle emprunte ses pas et exprime son admiration en faisant des choses qui, si elles ne sont pas identiques, sont similaires», déclare l'auteur du livre «Le partenaire du Président: la Première dame au 21e siècle», Myra Gutin.
Stephanie Grisham, la porte-parole de la Première dame, a déclaré que Mme Trump avait un «grand respect» pour ses prédécesseurs et, quand c'est possible, considère leurs projets et fait «de son mieux» pour les poursuivre.
La rédactrice du discours, Meredith McIver, a pris la responsabilité de la faute, mais selon elle, Melania Trump savait que le contenu provenait de Michelle Obama. «La personne qu'elle a toujours aimé est Michelle Obama», a déclaré Mme McIver.
De plus, la journaliste rappelle le tweet de Donald Trump suivant sa rencontre avec les Obama. «Melania a bien aimé Mme O.!», a-t-il écrit.
Bien sûr, en surface, admet l'auteur, les deux Premières dames n'ont pas beaucoup de choses en commun, mais elles «partagent au moins un intérêt commun: ne pas causer de maux de tête politiques à leurs époux».