Les pays européens et les organisations internationales n'ont pas formulé une seule proposition d'aide humanitaire pour Deir ez-Zor, a regretté vendredi le porte-parole du ministère russe de la Défense, Igor Konachenkov.
Selon lui, des dizaines de milliers de kilomètres carrés de territoire et des milliers de localités sont déjà libérés des terroristes, selon lui. Cependant, «l'angoisse et la préoccupation» du fait de la situation humanitaire ne saisissent Paris et Londres que s'il s'agit de régions syriennes totalement contrôlées par les terroristes. Mais dès que ces localités sont libérées, les médias occidentaux sont en proie à un «temps mort» et les humanistes européens sont atteints d'amnésie, a précisé le responsable.
Après la levée du siège cette semaine de la ville de Deir ez-Zor par les troupes syriennes, pas une seule proposition d'aide humanitaire n'est parvenue aux autorités syriennes ou au Centre russe pour la réconciliation des parties belligérantes, a souligné M. Konachenkov. Une telle passivité, selon lui, fait le jeu des terroristes.