Les recherches se poursuivent pour retrouver le sous-marin argentin San Juan, porté disparu depuis cinq jours dans l'Atlantique sud. Mais le submersible et ses 44 membres d'équipage restent introuvables.
«Nous avons reçu sept signaux d'appels satellitaires qui doivent venir du sous-marin. Nous travaillons d'arrache-pied pour le localiser et nous avons transmis cet espoir aux familles des 44 membres d'équipage», a-t-il déclaré, cité par l'AFP.
Mais, dimanche, il n'y a pas eu de nouvelles tentatives de communication.
La société Iridium, opérateur de communication satellite dont l'équipement était installé à bord du sous-marin argentin, a de son côté affirmé que le dernier signal avait été capté mercredi, soit le jour où le submersible a disparu.
La compagnie souligne par ailleurs que si les sept signaux captés plus tôt ont bien émané du San Juan, ils ont été émis via un réseau autre que celui d'Iridium. «Malgré les informations concernant les sept signaux apparues le 18 novembre, Iridium peut confirmer que ceux-ci n'ont pas été envoyés via notre réseau. Il est possible que d'autres opérateurs satellite disposent de leur équipement à bord du sous-marin. Ils sont également engagés dans les recherches», indique la société.
Dimanche, un avion B8 de lutte anti-sous-marine de l'armée américaine et un aéronef de la Nasa inspectaient la zone. Un avion brésilien, un navire britannique sont également mobilisés.
Le commandement de la Marine argentine a perdu le 15 novembre le contact avec le sous-marin argentin l'ARA San Juan avec 37 à 40 personnes à bord. Il a quitté le port d'Ushuaia avant de mettre le cap sur Mar del Plata, à 400 kilomètres au sud de Buenos Aires.
Construit en Allemagne, le sous-marin ARA San Juan fait partie de la Marine argentine depuis 1985. Ce submersible de la classe TR 1700 est long de 66 mètres et sa vitesse maximale est de 25 nœuds.