Et d'expliquer qu'avant d'incarner le dirigeant nord-coréen, il lui avait fallu quelques années pour se préparer à ce rôle important par des recherches minutieuses:
«J'ai toujours eu un intérêt particulier pour la Corée du Nord et leur politique depuis mon adolescence et j'observais l'aspect de leur dirigeant. Cela prend trois heures pour entrer dans la peau de personnage.»
Des menaces suite à cette activité? Pas vraiment, raconte-il.
«Je n'avais pas reçu de menaces jusqu'à récemment, il y a deux jours après avoir fait une arrivée avec Trump [lors des JO en compagnie d'un sosie de Donald Trump, ndlr]. C'était sur internet, du style «Hey, je veux te tuer», des trucs comme ça, mais bon, ce n'est que sur internet.»
Donald Trump and Kim Jong Un impersonators kicked out of the Olympic opening ceremonies!! #retweet #olympics pic.twitter.com/8g6DAAr5R0
— Element Fitness (@elementyyc) 15 février 2018
«Kim Jong-un» a coopéré artistiquement avec le groupe de musique russe Little Big. Pendant trois jours d'affilé, ils ont travaillé sur le clip Lolly Bomb qui montre le dirigeant nord-coréen follement amoureux de son missile préféré:
«C'était un travail difficile, mais c'était très professionnel. Cette vidéo était excellente, donc j'étais heureux. Ils m'ont fait arriver [en Russie, ndlr], m'ont mis dans un hôtel sympa et ont pris soin de moi.»
Howard a ensuite retracé l'histoire pour évoquer les cas de réconciliation entre les deux Corées, dont celle entreprise récemment à l'occasion des JO. D'après lui, «le Nord a toujours fait des pas à reculons et le feraient encore, malheureusement». Il imagine le «plus probable des scénarios» entre ces deux pays:
«…ils jouent pour les JO, c'est à cause des sanctions. Le plus probable, c'est que le Nord et le Sud vont réchauffer leurs relations pendant deux ans, mais la Corée du Nord menacera probablement le Japon, leur ancien ennemi.»
La prestation des pom-pom girls nord-coréennes durant le match de hockey aux JO était à la hauteur et merveilleusement répétée, estime Howard. Pourtant, d'après le jeune sosie de Kim Jong-un, ces filles servent de vitrine à la propagande du régime de leur pays:
«Je n'ai pas pu malheureusement communiquer avec aucune d'entre elles. Ce serait bien, si je pouvais faire des câlins à chacune d'entre elles. Elles sont tellement belles.»
Et de conclure:
«Certaines d'entre elle ricanaient, d'autres pas, c'était bien de le voir.»