Selon ce dernier, l’équipe de la Maison-Blanche en charge de la sécurité nationale examinera la question ce dimanche. «J’attends des nouvelles [de leur part, ndlr]. Je peux vous assurer qu’ils examineront les versions alternatives dont le Président leur a parlées», a-t-il déclaré, ajoutant qu’il n’excluait pas qu’il puisse s’agir d’«un nouvel exemple affreux des actions» de Damas.
Plus tôt dans la journée, le conseiller à la sécurité intérieure de Donald Trump, Tom Bossert, a indiqué sur les ondes de la chaîne ABC qu'il n'écartait pas une option militaire contre la Syrie dans le contexte des informations sur une soi-disant attaque chimique.
Le groupe extrémiste Jaych al-Islam a accusé les forces gouvernementales d'avoir eu recours le 7 avril à des armes chimiques contre un hôpital de Douma, dans la Ghouta orientale. Les États-Unis se sont alignés sur ces accusations.
Le lendemain, la diplomatie russe a qualifié d'«intox» ces informations.
«Les intox sur un recours au chlore et à d'autres substances toxiques par l'armée syrienne se poursuivent. Une énième information fabriquée de ce type, qui concernerait une attaque chimique présumée contre Douma, a émergé hier», a indiqué le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué diffusé ce dimanche.
Le chef du Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie, le général Youri Evtouchenko, a rappelé ce dimanche que l'opération sur le retrait des radicaux du groupe Jaych al-Islam de la ville syrienne de Douma commençait le 8 avril. Selon lui, certains pays occidentaux entreprennent des mesures pour perturber cette opération, en utilisant le thème de l'utilisation d'armes chimiques par les forces gouvernementales syriennes.