Lorsque Martha al-Bishara a pris un couteau pour couper des pissenlits et s'est dirigée vers un local de l'organisation Boys and Girls Club of America (un mouvement de jeunesse à but non lucratif fondé en 1860 aux États-Unis) situé à proximité de son domicile à Chatsworth, en Géorgie, elle ne s'attendait pas à ce que son voyage se termine par un taser, pistolet à impulsion électrique.
Un employé du club, inquiet de voir une femme «armée» d'un couteau dans la rue, a contacté la police.
«Cette dame marchait sur la piste cyclable, elle avait un couteau et elle n'avait pas d'intention de partir. Elle ne parlait pas anglais», a déclaré l'employé, cité par CNN. «Elle est âgée alors elle ne peut pas se déplacer facilement, mais… il semble qu'elle se promenait à la recherche de quelque chose, comme de la végétation à couper ou quelque chose. Il y avait aussi un sac.»
Une fois sur place, les policiers ont tenté de communiquer avec la vieille dame d'origine syrienne et de la convaincre de lâcher son couteau. Mais selon leur version, cette dernière, qui ne parlait pas anglais, n'a pas voulu coopérer. Après qu'elle s'est dirigée vers eux avec le couteau, ils lui ont alors envoyé une décharge en pleine poitrine.
Police use Taser on 87-year-old woman cutting dandelions with a knife https://t.co/Vw7d5rEyjn pic.twitter.com/zp21mbCjVk
— WTVR CBS 6 Richmond (@CBS6) 17 août 2018
Malgré l'indignation de sa famille, Josh Etheridge, chef de la police de Chatsworth, a défendu les actions des officiers en indiquant qu'«une femme de 87 ans avec un couteau a toujours la capacité de blesser un policier» avant de préciser avoir «suivi les protocoles en vigueur».