Les syndicats opposés à la réforme des retraites ont organisé ce 16 janvier une grève à Toulouse. En marge de la manifestation, une partie du cortège est partie à hauteur de Compans en direction du palais des sports, où le maire Jean-Luc Moudenc présentait ses vœux aux personnels de la collectivité, et a interrompu la cérémonie.
Syndicats, gilets jaunes et militants envahissent le palais des sports de Toulouse lors des vœux du maire. #greve16janvier #Toulouse pic.twitter.com/FX2MoP7imQ
— Djemadine (@djemadine) January 16, 2020
En brandissant des gilets jaunes, les manifestants ont entonné quelques chants de protestation dont le célèbre «On est là, on est là!», alors que des femmes entreprenaient une chorégraphie inspirée par l’ouvrière de l’affiche «We can do it», comme le relate Actu.fr.
Pour les déloger, la police municipale de Toulouse a eu recours à du gaz lacrymogène. Les manifestants sont ensuite sortis dans le calme pour rejoindre le cortège, déjà arrivé à François-Verdier.
Le maire réagit
En continuant son discours, le maire a déploré cette action: «Lorsque je suis confronté à ce genre de situation, j'ai des principes: ne jamais céder, reculer, faiblir».
«La jovialité de ces vœux a été édulcorée et je peux comprendre que certains agents soient un peu découragés. Nous constatons un affaissement, un recul de l’autorité républicaine face à ceux qui font profession du désordre et qui nourrissent des principes contraires à ceux de la démocratie. Je leur ai proposé de prendre la parole en échange de sortir. Quel que soit le bord politique, je condamne la violence. Un agent de la collectivité a été blessé et des portes ont été cassées», a ajouté Jean-Luc Moudenc, dont les paroles ont été citées par La Dépêche.