«Pourquoi j’aurais des états d’âme [contre Gérald Darmanin, nouveau ministre de l’Intérieur accusé de viol]?», s’est exclamée la nouvelle ministre déléguée chargée de la Citoyenneté Marlène Schiappa sur le plateau de BFM TV - RMC ce 13 juillet.
Marlène Schiappa sur l'affaire Darmanin: "Pourquoi aurai-je des états d'âmes?" pic.twitter.com/iexNsE7rxR
— RMC (@RMCinfo) July 13, 2020
Dans les colonnes du Journal du Dimanche, Mme Schiappa vient d’affirmer en outre qu'elle n'aurait «jamais accepté de travailler avec un homme coupable de viol». Elle a de surcroît déclaré au JDD ne «pas du tout» être là pour surveiller son collègue.
Deux poids, deux mesures?
«Pendant très longtemps, on nous a expliqué que lorsqu’un homme était accusé de viol par une femme, il voyait sa carrière brisée, sa vie était terminée. Là, on voit que ce n’est absolument pas le cas et que ce sont plutôt les femmes ayant le courage de parler qui voient des portes se fermer», a indiqué Marlène Schiappa sur LCI.
Marlène Schiappa le 29 janvier après la nomination de Polanski aux césars : "Je n'applaudirai pas un homme accusé de viol."
— Jean Hugon (@JeanHugon3) July 7, 2020
Marlène Schiappa le 7 juillet après la nomination de Gérald Darmanin au ministère de l'intérieur :pic.twitter.com/t8aQs0pYOX
En revanche, interrogée récemment sur les critiques de féministes concernant la nomination au gouvernement d'un homme visé par une enquête pour viol, elle a répondu, toujours au JDD: «La réponse, ce sont trois non-lieux en justice». Et d’ajouter qu'il y avait des «tentatives de récupération politique de ceux qui sont uniquement dans l'opposition au gouvernement».