La fonction retweet est désormais limitée sur Twitter. La mesure annoncée par le réseau social début octobre est entrée en vigueur ce mercredi. La cause: la lutte contre la désinformation à l'approche de l'élection présidentielle aux États-Unis.
Selon l’entreprise, la fonction retweet permettant de partager à ses abonnés un message publié par un autre et ainsi de le rendre viral peut notamment provoquer la diffusion en masse de fausses informations.
Two weeks ago we previewed some temporary changes we’re making ahead of #Election2020 to encourage more thoughtful consideration before Tweets are amplified and to add additional context across Twitter. Today, you’ll see them on Twitter. https://t.co/xheRpfmoIf
— Twitter Comms (@TwitterComms) October 20, 2020
Par défaut, Twitter propose la fonction «citer le tweet».
«Nous encourageons tout le monde à citer les tweets. Nous espérons que cela incitera les utilisateurs à réfléchir aux raisons pour lesquelles ils amplifient un tweet, mais aussi à augmenter la probabilité que des gens écrivent leurs propres pensées, réactions et perspectives à la conversation», écrit Twitter.
First, we’re encouraging everyone to Quote Tweet. We hope it will encourage everyone to not only consider why they are amplifying a Tweet, but also increase the likelihood that people add their own thoughts, reactions and perspectives to the conversation. https://t.co/WGwUrE6kQG
— Twitter Comms (@TwitterComms) October 20, 2020
Néanmoins, comme le fait remarquer BFM TV, il est possible de contourner cette nouveauté et de ne rien écrire dans le champ du texte pour pouvoir partager un tweet sans commentaire.
Une série de mesures
Ce n’est pas pour la première fois que Twitter s’immisce dans la vie politique du pays. En effet, la semaine dernière, le compte de campagne de Donald Trump a été brièvement suspendu à cause d'une vidéo partagée affirmant que Joe Biden était un menteur.
En août, la plateforme avait informé qu’elle indiquait désormais comme «Média affilié à un État» les comptes concernés des cinq pays membres permanents du Conseil de sécurité de l'Onu. C’est donc le cas de Sputnik France, RT ou encore des médias chinois Xinhua, Global Times et CCTV. La mesure n’a cependant pas concerné plusieurs autres médias financés par les gouvernements des pays occidentaux.
Commentant les mesures prises par Twitter, Rossiya Segodnya a dénoncé une forme de censure de la part du réseau social.
