Gabriel Attal annonce que les contrôles du respect du télétravail «vont augmenter»

© AP Photo / Francois MoriGabriel Attal, porte-parole du gouvernement
Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement  - Sputnik Afrique, 1920, 21.03.2021
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«Des «mises en demeure» et des «sanctions»… Après que Jean Castex a demandé de «pousser au maximum le télétravail», le porte-parole du gouvernement a annoncé sur BFM TV que les contrôles du respect du travail à distance par les entreprises allaient augmenter.

Invité ce 21 mars de BFM TV, le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, a déclaré que les entreprises qui ne mettaient pas en place le télétravail s’exposaient à des sanctions ou des mises en demeure.

«Quand on dit qu'il faut télétravailler, quand on peut télétravailler, qu'on met en place des contrôles, des mises en demeure, des sanctions qui peuvent exister, tout cela on va l'augmenter», a-t-il indiqué.

Jean Castex avait déclaré lors de sa conférence de presse le 18 mars que les entreprises des 16 départements, où la situation est critique, devraient passer au télétravail «au moins quatre jours sur cinq» si elles le peuvent. Les protocoles de contrôle des entreprises seront renforcés pour s’assurer que cette mesure est bien mise en place. M.Attal a à son tour rappelé que les entreprises qui ne jouaient pas le jeu risquent d’être sanctionnées.

Selon lui, ces dernières semaines, plusieurs dizaines de mises en demeure ont été prononcées à l’égard de certaines entreprises.

«Ce que je dis [aux entreprises, ndlr], c'est d'abord qu'on les accompagne. [...] Quand on dit contrôles, quand l'inspection du travail se déplace, c'est évidemment d'abord pour faire de la pédagogie et pour accompagner. Parfois, il y a des personnes qui ne télétravaillent pas parce que leur employeur, de bonne foi, ne s'est pas forcément dit qu'il pouvait les faire télétravailler», a noté le porte-parole.

Le mot de «confinement» n’était «pas adapté»

En outre, le porte-parole du gouvernement a voulu réaffirmer à propos des mesures de restriction concernant les 16 départements qu’il ne s’agissait pas d’«un confinement».

«Un confinement, on vous demande de rester chez vous», a-t-il dit.

Gabriel Attal a ainsi rappelé qu'il y a un an «on disait restez chez vous», alors qu’«aujourd'hui ce n'est pas ce que l'on dit».

Emmanuel Macron avait lui-même estimé le 19 mars que le mot de «confinement» pour décrire les mesures annoncées contre l’épidémie du Covid-19 n’était «pas adapté» car il s’agit de «freiner le virus sans nous enfermer».

Et à l’image du Président, Olivier Véran ne souhaite pas employer ce terme, sous prétexte qu’il n’est pas comparable à celui du printemps 2020.

Des «mesures de freinage massives»

Lors de sa conférence de presse du 18 mars, le Premier ministre avait expliqué que le gouvernement avait choisi une «troisième voie» avec «de nouvelles mesures de freinage massives» de l'épidémie imposées dans 16 départements où la situation est critique. Il n'a cité qu'à une seule reprise le mot «confinement» pour les qualifier, mais ce terme a toutefois été largement repris dans les médias le 19 mars pour en parler.

Dans le reste du pays, le début du couvre-feu est retardé à 19h sans que les autres mesures s’appliquent.

Pour les 16 départements concernés, il s’agit pourtant de restrictions bien plus légères que celles instaurées lors du premier confinement national. Notamment, les habitants de ces zones pourront sortir sans limitation de durée, dans les 10 kilomètres autour de chez eux. Le 20 mars, Matignon a remplacé l’attestation nécessaire pour ces déplacements par «une pièce d'identité ou un justificatif de domicile» pour les sorties en journée dans le rayon mentionné.

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