Le Brésil inspectera la fabrication du Spoutnik V en Russie en vue d’un achat de doses

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Spoutnik V - Sputnik Afrique, 1920, 10.04.2021
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En vue d’acheter un lot du vaccin anti-coronavirus russe, le Brésil contrôlera sa production en envoyant une inspection en Russie. Elle visitera deux des usines en charge de différentes étapes du processus.

Des collaborateurs de l’Agence nationale de surveillance sanitaire brésilienne (Anvisa) inspecteront la production du vaccin Spoutnik V en Russie la semaine prochaine, a fait savoir l’agence dans un communiqué publié sur son site Web.

L’objectif de l’inspection est de vérifier le respect des directives sanitaires pour la fabrication du médicament, précise le texte. Elle concernera deux usines différentes, responsables respectivement de la fabrication ainsi que de la finalisation et empaquetage.

Le vaccin russe pour le Brésil

L’intérêt de Brasilia pour le respect des conditions de production s’explique par le fait que le Spoutnik V devrait être importé dans le pays. En effet, le Brésil a signé avec la Russie un contrat d’achat à la mi-mars. Le médicament devrait y être livré entre avril et juin. 

De son côté, le département de la Santé et des Services sociaux des États-Unis avait tenté de «persuader le Brésil de refuser le vaccin russe», d’après un rapport annuel du département publié en janvier.

À l'heure actuelle, le Brésil utilise deux vaccins contre le Covid-19: le chinois Coronavac, fabriqué en partenariat avec l'institut brésilien de recherches biomédicales Butantan, et l’AstraZeneca. Les livraisons du vaccin de Pfizer, également approuvé par Anvisa, sont prévues couvant avril.

Ce pays se classe parmi les plus touchés par la pandémie.

La distribution mondiale du Spoutnik V

L’utilisation du Spoutnik V, le premier vaccin anti-Covid enregistré au monde, a déjà été approuvée dans près de 60 pays avec une population cumulée de près de 1,5 milliard de personnes. Parmi ceux-ci figurent plusieurs États européens: la Hongrie, la Slovaquie, la Macédoine du Nord, la Serbie, le Monténégro et la Moldavie, qui ont pris les devants sans attendre l’approbation de l’Agence européenne des médicaments (EMA).

Le vaccin subit une expertise au sein de l’EMA depuis le 4 mars. Angela Merkel et le Premier ministre italien Mario Draghi ont laissé entendre qu’ils pourraient intervenir en cas de non-approbation du Spoutnik V par le régulateur européen.

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