Les sanctions US contre Poutine seraient équivalentes à une rupture des relations, selon le Kremlin

© Sputnik . Alexeï Maychev / Accéder à la base multimédiaLe Kremlin de Moscou
Le Kremlin de Moscou - Sputnik Afrique, 1920, 13.01.2022
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Le nouveau projet de sanctions américaines contre les autorités russes dont Poutine peut être comparé à une rupture des relations, a estimé ce 13 janvier le porte-parole du Kremlin. Cependant, Moscou n’envisage pas de répondre, espérant que le bon sens prévaudra.
Le Kremlin a qualifié le projet de nouvelles sanctions américaines visant de hauts responsables russes, dont le Président, d'initiative pour rompre les relations.
"La mise en place des sanctions contre un chef d’État ou contre le Président russe est une mesure intolérable équivalente à une rupture des relations", a déclaré ce 13 janvier le porte-parole de Vladimir Poutine, Dmitri Peskov.
"Qu’est-ce que la Russie est prête à faire? Elle est toujours prête et elle fera tout ce qui correspond le mieux à ses intérêts", poursuit-il.
Une réponse inéluctable les suivrait, a-t-il ajouté.
Pour l’heure, la Russie n’a pas l’intention de réagir à ce nouveau projet de sanctions à l’encontre des autorités russes, espérant que ces menaces ne sont rien d’autres que de simples déclarations.
"Moscou n’envisage pas de répondre, car nous voulons espérer qu'un brin de bon sens vaincra."
Cette déclaration fait suite au dépôt d’un projet de loi sur les éventuelles sanctions visant la Russie en cas d’escalade des tensions autour de l’Ukraine, rédigé par un groupe de sénateurs avec Robert Menendez en tête.
Entre autres, le document porte sur la possibilité de sanctionner Poutine, le Premier ministre Mikhaïl Michoustine, le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et le ministre de la Défense Sergueï Choïgou. Les sanctions pourraient également concerner les banques russes principales et le gazoduc Nord Stream 2.

Négociations Russie-Otan-USA

Le projet de loi intervient au plus fort de la série des discussions sur les garanties de sécurité proposées par la Russie. Le sommet Russie-États-Unis s’est tenu le 10 janvier à Genève, et la rencontre Russie-Otan deux jours plus tard à Bruxelles.
Ce 13 janvier, les pourparlers se tiennent à Vienne entre la Russie et l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE). Moscou a nommé trois objectifs essentiels. Il veut obtenir les garanties que l’Otan ne s’étendra pas vers l’est au détriment de l’Ukraine et d’autres pays, qu’elle ne déploiera pas de nouveaux missiles américains de courte et moyenne portée en Europe et qu’elle y limitera ses activités militaires.
Pour l’heure, les parties n’ont pas fait de déclarations sur l’obtention d’un accord. Le vice-ministre russe de la Défense, Alexandre Fomine, qui a participé aux négociations Russie-Otan, a constaté que les relations se trouvaient "à un niveau extrêmement bas".
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