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Présidentielle: Gérald Darmanin désigne "la personne la plus dangereuse pour le pays"

© AP Photo / Michel EulerGérald Darmanin
Gérald Darmanin - Sputnik Afrique, 1920, 23.01.2022
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Jugeant que Marine Le Pen est "la plus susceptible de se qualifier pour le second tour", Gérald Darmanin craint, dans les colonnes du JDD, que si la présidente du RN arrive au pouvoir cela sera suivi de "la guerre civile".
Dans les colonnes du Journal du Dimanche, Gérald Darmanin a tiré la sonnette d’alarme sur la candidature de Marine Le Pen, "la personne la plus dangereuse pour le pays".
Se penchant sur le sujet de la sécurité, jugé par les opposants d’Emmanuel Macron comme son point faible, le ministre de l’Intérieur a regretté que des partis se situent "hors du champ républicain par leurs propositions".
Il a avoué que "le 'Guantánamo à la française' des LR, [l]’inquièt[ait] beaucoup". Ceci "n’est pas étonnant" "de la part de Zemmour, Le Pen ou Mélenchon, qui n'ont pas vocation à gouverner", "mais de la part de gens qui sont censés être garants d'une certaine vérité, ça [l]e choque".
Or, c’est Marine Le Pen qu’il considère comme "la plus dangereuse", puisqu’elle est "la plus susceptible de se qualifier au second tour".
"Si jamais Mme Le Pen arrive aux responsabilités, ce sera la discorde nationale, puis la guerre civile", a estimé le ministre de l’Intérieur, dénonçant les intentions de la présidente du RN sur l’immigration zéro, "pas possible techniquement", ainsi que sur le fait d’"obliger les juges à prendre des sanctions pénales obligatoires", puisque "ce serait mettre fin à un principe cardinal de la séparation des pouvoirs".

Des membres du RN se rallient à Zemmour

Des déclarations qui interviennent quelques jours auprès la mise en ligne d’un sondage d’intentions de vote. Réalisé par Ipsos-Sopra Steria pour Le Monde, la Fondation Jean-Jaurès et le Cevipof, l’enquête crédite Marine Le Pen et Valérie Pécresse à égalité à 15,5%, alors qu’Emmanuel Macron les dépasse largement, avec 25% au premier tour de la présidentielle.
Ces dernières semaines, le Rassemblement national a perdu nombre de ses membres importants. Au soir du 22 janvier, lors d’un meeting d’Éric Zemmour à Cannes, l’eurodéputé RN Gilbert Collard a officialisé son ralliement à Reconquête, considérant qu’"un jour viendra où Marine Le Pen fera comme [lui], et rejoindra Éric Zemmour".
"Je n'ai rien contre le Rassemblement national ni contre Marine Le Pen, aucune récrimination, aucune vindicte. […] Je rejoins Éric Zemmour pour les idées, pour le débat, pour le goût de la liberté et je reste un homme libre".
Il est ainsi devenu la troisième figure politique du Rassemblement national qui le rejoint en l’espace d’une semaine. Plus tôt, c’étaient Jérôme Rivière, chef des députés européens du Rassemblement national, et Damien Rieu, cofondateur de Génération identitaire et collaborateur parlementaire, qui ont pris la même décision.
Antérieurement, l’ancien porte-parole du RN Jean Messiha avait annoncé son ralliement à Éric Zemmour, quelques jours après celui de Guillaume Peltier, cette fois ancien numéro 2 des Républicains qui occupe désormais les mêmes fonctions au sein de Reconquête.
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