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Donbass. Opération russe
La Russie a lancé le 24 février 2022 une opération militaire spéciale en Ukraine pour protéger les habitants du Donbass subissant le blocage et les attaques de Kiev depuis 2014.

La sécurité nucléaire de l’Europe serait "menacée" en cas d’accident à la centrale de Zaporojié

© Sputnik . Konstantin Mikhaltchevski  / Accéder à la base multimédia la centrale nucléaire de Zaporojié
 la centrale nucléaire de Zaporojié - Sputnik Afrique, 1920, 07.08.2022
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La Défense russe met en garde contre un risque d’accident à la centrale nucléaire de Zaporojié après le bombardement du site par les forces ukrainiennes. Le ministère précise qu’une telle catastrophe dépasserait en ampleur celles de Tchernobyl et de Fukushima.
Alors que la centrale nucléaire de Zaporojié, située dans la ville d’Energodar, a été visée le 5 août par des tirs d’artillerie des forces ukrainiennes, le ministère russe de la Défense a averti des conséquences d’un éventuel accident sur le site.
Dans un communiqué publié le 6 août sur le site de l’instance, le chef du Centre russe de gestion de la défense nationale, Mikhaïl Mizintsev, a déclaré que le bombardement "régulier" et "délibéré" du site par les formations armées ukrainiennes constituait "une menace réelle" pour la sécurité nucléaire non seulement de l’Ukraine mais aussi de l’Europe.
En outre, selon lui, l’ampleur de la contamination radioactive, en cas d’accident, dépasserait les conséquences des catastrophes de Tchernobyl et de Fukushima.
"La population des régions de Kiev, de Zaporojié, de Kharkov, de Poltava, de Kherson, d'Odessa, de Nikolaïev, de Kirovograd, de Vinnytsia, des Républiques populaires de Donetsk et de Lougansk, des régions frontalières de la Russie et de la Biélorussie, ainsi que de la Moldavie, de la Bulgarie et de la Roumanie se retrouverait dans la zone de contamination par les radiations", a-t-il indiqué en notant qu’il ne s’agissait pas de la première provocation de ce type de la part du régime de Kiev sur des sites présentant un risque de radiation.

Un contrôle entravé

En outre, M.Mizintsev a souligné que des employés de l’Onu continuaient de faire obstacle à une "surveillance internationale objective de l’état de la centrale nucléaire de Zaporojié par la direction de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA)" après le bombardement.

Une vingtaine d’obus tirés

Suite aux frappes, un incendie s’est déclaré sur le pipeline d’hydrogène mais a été rapidement éteint, selon la Défense russe.
Selon les rapports du ministère, les militaires ukrainiens ont tiré une vingtaine d’obus de 152 mm contre la zone en question.
Le ministère russe a appelé la communauté internationale à condamner les frappes de l’armée ukrainienne contre la centrale de Zaporojié.
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