À Niamey, Kémi Séba s’en prend aux dirigeants africains qui ont "trahi leur peuple" - images

© Photo Archive personnel de Kémi Séba / Archive personnel de Kémi SébaKémi Séba
Kémi Séba - Sputnik Afrique, 1920, 29.09.2023
S'abonner
Les Présidents du Bénin, du Sénégal et de la Côte d’Ivoire ont "trahi leur peuple" en acceptant une option d’intervention militaire contre le Niger, a lâché le panafricaniste Kémi Séba lors d’un rassemblement à Niamey. Les manifestants ont scandé des slogans contre les sanctions de la CEDEAO, qui "étranglent la population du Niger".
Des milliers de personnes se sont rassemblées le 28 septembre à Niamey pour exprimer leur soutien aux militaires, installés au pouvoir depuis fin juillet. Organisée à l’appel de l’ONG Urgences Panafricanistes de Kémi Séba, la manifestation s’est déroulée aux abords d’une base abritant un contingent de soldats français.
D’après un journaliste de Sputnik présent au rassemblement, Kémi Séba a fustigé les Présidents du Bénin, du Sénégal et de la Côte d’Ivoire pour avoir "trahi leur peuple en acceptant l’agression contre le Niger". Les manifestants ont également scandé des slogans contre les sanctions de la CEDEAO, qui "étranglent la population du Niger".

"Votre trahison va bientôt cesser!"

"Le problème, ce n’est pas que l’impérialisme soit fort, c’est que les traitres de chez nous sont forts, trop nombreux, et vendent l’Afrique à l’impérialisme", a crié l’activiste lors de la manifestation.

Il a ensuite mentionné les Présidents ivoirien, béninois, sénégalais et bissau-guinéen: "(Alassane) Dramane Ouattara, Patrice Talon, Macky Sall, (Umaro) Sissoco Embaló et tous les autres, votre trahison va bientôt cesser!"

Situation au Niger

Fin juillet, un groupe de militaires mené par le général Abdourahamane Tchiani a renversé le Président Mohamed Bazoum. En réaction, la CEDEAO avait imposé des sanctions économiques en avançant une option d’intervention militaire afin de rétablir l’ordre constitutionnel. Cela ne s’est pas traduit par des actions concrètes.
Par contre, le Mali et le Burkina Faso ont exprimé leur soutien aux nouvelles autorités militaires du Niger.
Après un bras de fer avec les nouvelles autorités nigériennes, Emmanuel Macron a annoncé la semaine dernière la fin de la coopération militaire avec le Niger et le rapatriement de l’ambassadeur français.
Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала