L’armée de ce pays africain mène une grande campagne de recrutement

© AP Photo / Rebecca BlackwellBamako, capitale du Mali (image d'illustraton)
Bamako, capitale du Mali (image d'illustraton) - Sputnik Afrique, 1920, 28.10.2023
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Au Mali, l’enrôlement de volontaires prêts à défendre le pays contre la reprise des attaques terroristes est en cours. Cela fait suite au retrait de la Minusma (Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali) qui a échoué dans sa mission dans le pays africain, selon un journaliste local.
Les Forces de Défense et de sécurité du Mali ont prolongé leur campagne de recrutement lancée en octobre "en raison de l’engouement affiché par les jeunes gens à s’engager dans les FAMa", selon un communiqué publié le 27 octobre par le ministère malien de la Défense.
"Le chef d’état-major général des armées informe que les dates de dépôt de dossiers ont été prorogées jusqu’au vendredi 3 novembre 2023", précise le ministère.
Le 12 octobre, l’armée malienne avait publié un communiqué annonçant qu’une campagne de recrutement était "ouverte aux jeunes Maliens des deux sexes", célibataires, sans enfants et âgés entre 18 et 28 ans au 31 décembre 2023, qui désirent faire carrière dans les Forces armées maliennes. La date butoir de dépôt des dossiers avait initialement été fixée au 29 octobre.
Cette campagne de recrutement fait suite au retrait de la Minusma (Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali) jugée inefficace par les autorités maliennes, affirme Nouhoun Kané, journaliste local, dans un reportage diffusé par la chaîne RT.
"Pour renforcer davantage cette victoire écrasante sur les forces du mal, l'armée entend déployer le plus grand nombre possible de personnes sur le champ de bataille, c'est pourquoi une vaste campagne de recrutement d'hommes de rang a été lancée", note Nouhoun Kané.

Les dépôts de candidature affluent

Il est impossible de passer devant un palais de justice, une mairie ou même un commissariat sans apercevoir des jeunes à la quête de documents administratifs. Ils veulent tous être enrôlés dans l'armée, affirme le journaliste.
"Je suis venue déposer mon dossier, parce que j'aime trop ce boulot plus que tout au monde entier", a clamé Anna Diallo, une volontaire, dans le reportage.
Un autre volontaire, Nouhoum Neym, dit avoir pris l'engagement de venir déposer ses dossiers pour sauver son pays, peu importe le corps d'armée dans lequel il sera enrôlé.

Retrait de la Minusma

Conformément à la résolution 2690 adoptée par le Conseil de sécurité des Nations unies, le retrait est "coordonné, ordonné et sécurisé de la Minusma, qui doit être achevé au 31 décembre 2023, la liquidation de la Mission commençant à partir de janvier 2024".
Jusqu'à ce jour, la mission de l'Onu a fermé sept de ses bases, notamment celles d'Ogossagou, de Douentza, de Ber, de Goundam, de Ménaka, d'Anéfis et de Tessalit.
Cependant, selon Bamako, la Minusma a précipité son retrait de la base d'Aguelhoc sans la restituer.

"Cette situation de départ précipité de la Minusma met en péril le processus entamé et menace la sécurité et la stabilité dans la localité d'Aguelhoc", avait déclaré l'état-major général des armées du Mali.

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