Voici les actions de Berlin montrant son approbation des pratiques nazies, selon Moscou

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Ministère russe des Affaires étrangères, image d'illustration - Sputnik Afrique, 1920, 21.01.2024
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Plusieurs faits et signaux laissent entendre que l’Allemagne n’a pas abandonné la pratique de diviser les gens selon leur nationalité, a déclaré Maria Zakharova. La porte-parole de la diplomatie russe commentait l’intention de Berlin de s’opposer à la plainte sud-africaine contre Israël sur le génocide à Gaza.
Tout d’abord, c’est le soutien actif vis-à-vis de Kiev "qui a fait de la glorification des collaborateurs nazis un élément clé de sa politique intérieure et étrangère", a-t-elle dit.
Ensuite, Berlin sape les efforts que la Russie entreprend pour empêcher la réhabilitation du nazisme. Ainsi, lors des réunions de l'Assemblée générale des Nations unies, les représentants allemands se sont à plusieurs reprises abstenus de voter l'adoption de la résolution proposée par Moscou sur la lutte contre la glorification du nazisme et du néonazisme, a expliqué la responsable.

Complaisance face à la recrudescence du nazisme

Berlin soutient les actions de militants qui "organisent des marches aux flambeaux néonazies, glorifient les criminels de guerre de la Seconde Guerre mondiale […] et peignent les symboles de la Wehrmacht sur les équipements militaires fournis par l'Occident", a dénoncé la haute fonctionnaire.
Et d’ajouter: "Il les sponsorise et les arme, organise des traitements médicaux et fournit une assistance sur la scène internationale à ceux qui tuent délibérément des Russes et des russophones".
Enfin, les officiels allemands ont multiplié les déclarations qui font douter de la condamnation par Berlin de son passé nazi. En guise d’exemple Mme Zakharova a cité le chancelier Olaf Scholz qui avait affirmé que l'Allemagne et le régime ukrainien se trouvaient "du bon côté de l'histoire". Ce faisant, M.Scholz a "en fait justifié le régime russophobe misanthrope de Zelensky, qui a réhabilité les collaborateurs de l'Allemagne nazie et tente d'effacer la mémoire de ceux qui ont combattu le fascisme", a fustigé la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères.

Non aux compensations

Autre preuve, Berlin s’obstine à refuser de verser des indemnités aux survivants non juifs du blocus de Leningrad, estimant que les représentants d'autres peuples n'ont pas le droit de recevoir des fonds de la part du gouvernement, a rappelé Maria Zakharova.
La responsable a qualifié cette attitude de "nouvelle ségrégation raciale". Elle a signalé que les autorités russes ont à maintes reprises essayé d’attirer l’attention de la communauté internationale sur ce fait.

Non à la reconnaissance des actes de génocide

Berlin refuse toujours de reconnaître les crimes contre les peuples soviétiques comme génocide. Et ce, en dépit de nombreuses preuves accumulées par des organismes d'enquête russes.
Ainsi, sur le territoire de la région de Krasnodar, aux mains du Troisième Reich entre juillet 1942 et août 1943, 48.000 civils, dont plus de 9.000 enfants, ont trouvé la mort, fusillés, torturés, pendus, gazés, brûlés vifs.
La justice russe a reconnu le siège de Leningrad comme génocide du peuple soviétique. Au cours des audiences, il a été dévoilé que le nombre de personnes décédées pendant le blocus s’élevait à 1.093.842, a précisé la responsable.
"Il est choquant et scandaleux que l'essentiel des crimes du Troisième Reich, y compris l'extermination de 27 millions de citoyens de l'URSS, ne soit pas considéré par les autorités allemandes comme un motif de repentance. Au contraire, Berlin est à nouveau plongé dans l'extermination des habitants de cette partie de l'Europe que Hitler, il y a 80 ans, n'a pu ni détruire ni conquérir", a conclu Mme Zakharova.
"Nous considérons que le comportement des dirigeants de l'actuelle administration allemande est inacceptable, immoral et illégal. Cependant, ce qui reste le plus alarmant, c'est la recrudescence actuelle du militarisme allemand dans un contexte de soutien aux pratiques néonazies. Cette tendance pourrait avoir des conséquences extrêmement graves pour le destin de l'Allemagne elle-même, ainsi que pour l'Europe et le monde, compte tenu de l'expérience historique controversée de ce pays", a conclu Mme Zakharova.
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