La Grèce finit par approuver les modalités du plan de sauvetage

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Les dirigeants politiques sont enfin arrivés à s’entendre sur le problème de la dette grecque.

Les dirigeants politiques sont enfin arrivés à s’entendre sur le problème de la dette grecque.

Mercredi soir, le gouvernement de coalition grec est parvenu à un timide accord sur les termes draconiens (du plan de sauvetage) requis pour débloquer les 130 milliards d’euros afin venir en aide à leur pays de plus en plus empêtré dans la crise.

Le premier ministre, L. Papademos a affirmé que le socialiste G. Papandréou, le conservateur A. Samaras et le leader d’extrême droite G. Karatzaféris étaient arrivés à un consensus sur l’ensemble des questions abordées, à l’exception d’une seule. L. Papademos espère que son gouvernement parviendra à un accord final avant la réunion de l’Eurogroupe de jeudi soir à Bruxelles. Leur différend porte sur d’éventuelles restrictions budgétaires pour pensions de retraites, mais le premier ministre a précisé que les négociations se poursuivaient. Du coup, L. Papademos a continué ses consultations en rencontrant les chefs de la délégation de la troïka des bailleurs de fonds du pays –l’Union européenne (UE), la Banque centrale européenne (BCE) et le Fonds monétaire international (FMI) - pour tenter de trouver une solution. 

Par ailleurs, la BCE et le FMI sont aujourd’hui encore plus exigeants quant aux contreparties du programme de sauvetage.

Lors de la réunion des dix-sept ministres européens des Finances, ces derniers devraient examiner et ratifier le traité que E. Vénizélos leur présentera ; quant aux analystes, ils interprètent la ratification d’un tel traité comme un signe positif pour la Grèce et l’UE. Mais à cause de leur différend sur les mesures d’austérité, ils n’ont pas pu signer l’accord lundi dernier.

Le train des mesures prévoit une baisse de 22 % du salaire minimum, ainsi ramené autour de 586 euros brut sur 14 mois, des coupes de l'ordre de 15 % dans les retraites complémentaires, des baisses de salaires dans les entreprises d'intérêt public et 15 000 suppressions d'emplois dans l'année dans le secteur public. Les conséquences sociales seront douloureuses dans un pays qui entame sa cinquième année de récession, écrit le Point.

Antonis Samaras, le chef de file du parti Nouvelle Démocratie, a déclaré que les négociations se poursuivraient « car en ces temps difficiles nous devons penser à nos retraités ».

Ce politicien de centre-droit, qui avait empêché tout accord en soulevant constamment ce problème lors des pourparlers, s’est opposé farouchement aux politiques de « la croissance par l’austérité » que l’UE et le FMI ont infligé à la Grèce.

Un vent de panique soufflait lors des discussions qui étaient interprétées comme la dernière chance pour la Grèce de ne pas faire faillite.

La Grèce doit rembourser une somme d’argent qui s’élève à 14,5 milliards d’euros dans un délai de six semaines – argent que le pays n’a tout simplement pas.

Les leaders européens ont été  exaspérés par le fait de mener des discussions jusqu’au dernier moment, sans parler du fait que cela a fait tourner les marchés en rond ces dernières semaines. 

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