France-Europe : à quoi s'attendre après le 6 mai ?

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France-Europe : à quoi s'attendre après le 6 mai ? - Sputnik Afrique
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Aujourd'hui notre correspondant Igor Yazon vous convie à nouveau à assister à une conférence vidéo en duplex avec Paris.

Aujourd'hui notre correspondant Igor Yazon vous convie à nouveau à assister à une conférence vidéo en duplex avec Paris. Consacrée aux résultats et les perspectives des élections présidentielles en France la conférence a été organisée par RIA Novosti juste après l'annonce des résultats du premier tour...

Lors de la discussion et de la séance des questions-réponses les participants de la conférence ont partagé leurs prévisions et opinions quant aux problèmes de la France et aux priorités de celle-ci sur la plan de la politique étrangère après le second tour des élections. Qui sera élu pour les cinq ans à venir ? Le président sortant Nicolas Sarkozy ou le socialiste François Hollande? Nous vous présentons aujourd'hui une opinion du rédacteur en chef de la revue Rossiya v globalnoï politiké (Russie dans la politique globale) Fedor Lioukianov, le directeur du Centre franco-russe à Moscou Arn aud Dubien et le directeur de recherche émérite au Centre d'études européennes de Sciences-Po Gerard Grunberg. Ils ont parlé de la France et des relations de celle-ci avec le reste de l'Europe. Si la France d'aujourd'hui semble faire partie intégrante de l'Europe, les problèmes ne manquent cependant pas, a dit en ouvrant la discussion Gérard Grunberg.

Quelle politique adoptera la France à l'égard de l'Europe après le 6 mai prochain ?

L'opinion d'Arnaud Dubien :


S.P. Et voici l'opinion de l'expert russe Fedor Lioukianov :

« En ce qui concerne l'Europe, il faut préciser qu'il ne s'agit pas de la politique étrangère à proprement parler. L'Europe, les relations avec l'Allemagne sont depuis longtemps inséparables de la situation interne de la France. C'est cela l'Europe réunie. Si on classe les relations avec l'Allemagne dans la politique étrangère, ce sera un signe des tendances très mauvaises en Europe. Je crois qu'on n'en est pas encore là. Même si les tendances qu'on observe depuis ces deux dernières années et qui sont liées à la crise financière en Europe, aux problèmes de la zone euro, sont extraordinaires. Il faut dire que ce qu'on appelle la locomotive franco-allemande dont dépend largement l'intégration européenne, progresse par à-coups.  Le moment est donc crucial surtout si la France élira François Hollande. Il faut dire qu'Angela Merkel a fait tout ou presque pour ne pas avoir de bonnes relations avec ce dernier. Ce qui s'est passé est sans précédents dans la politique européenne : un chef d'un Etat a soutenu l'un des candidats aux élections présidentielles dans un autre Etat. Bien évidemment, les relations entre Hollande et Merkel ne seront pas particulièrement chaleureuses au départ. Mais les deux sont les professionnels de la politique et les intérêts communs primeront tôt ou tard. Parce que ce sont les relations franco-allemandes qui sont déterminantes pour l'avenir de l'Europe. Lors de la campagne électorale Hollande a certes beaucoup critiqué l'approche imposée, à son avis, par l'Allemagne en ce qui concerne la discipline budgétaire. Il croit que cette approche nuit à la croissance économique. Quand il deviendra président, il devra bien sûr revoir sa position. Mais il est clair que son opinion sur ce point est totalement différente »

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